Présidentielle 2016 : L’UR demande à Denis Sassou N’Guesso de se représenter

Au regard des réalisations infrastructurelles, du climat de sécurité et de paix qui règne au Congo, l’Union pour la République (UR) de Benjamin Bounkoulou entend soutenir la candidature de l’actuel chef de l’Etat, s’il se prononçait.

« Vu la convergence de vues politiques entre l’UR et le PCT ; l’accord pour gouverner ensemble entre les deux partis ; les infrastructures modernes construites au Congo dans tous les départements ; le climat de paix que vit le pays ; l’adhésion à la déclaration relative au changement de la Constitution du 20 janvier 2002 et, le vote « massif » de ses militants lors du scrutin référendaire en faveur de la nouvelle République, l’UR demande au président de la République de faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 20 mars prochain », peut-on lire dans une déclaration rendue publique, le 14 janvier à Brazzaville, à l'occasion de la cérémonie d’échanges de voeux avec le président de ce parti.

2016 s’annonçant une année essentiellement électorale, le secrétaire général par intérim de ce parti politique, Albert Loubota a ainsi invité l’ensemble des militants à participer massivement à tous les scrutins, en se faisant inscrire préalablement sur les listes électorales, pour ceux dont les noms n’y figurent pas. « Cette année connaitra la mise en place progressive des institutions de la nouvelle République. Tout citoyen, mieux toute formation politique, doit impérativement choisir son candidat à l’élection présidentielle du 20 mars. Pour notre parti, le candidat Denis Sassou N’Guesso reste le meilleur et, le plus crédible d’entre nous », a déclaré Albert Loubota.

L’UR se veut plus dynamique

Le premier vice-président de cette formation politique de la majorité présidentielle, Martin Bissila a dans son discours, dit sa détermination à rendre plus dynamique leur appareil politique, eu égard à la césure avec le fonctionnement irrégulier des instances du parti, du sommet à la base. Aussi, unanimement, le bureau du conseil national et le secrétariat exécutif national du parti se sont accordés à reprendre impérativement en main, les instances intermédiaires et de base du parti, à  le reformer et à le moderniser. « Je vous invite à participer au vaste chantier de la réorganisation et de la restructuration du parti au cours de cette année 2016, sur le plan intellectuel, matériel et financier ; chantier dont l’aboutissement sera la tenue de son congrès courant premier semestre 2017 », a conclu Martin Bissila.