France : Enregistrement de l’émission « Invité du dimanche » sur l’élection présidentielle au Congo vue depuis Paris

Durant l’enregistrement de l’émission à diffuser dimanche 7 février sur Télécongo, Christian-Martial Poos, journaliste-présentateur de l’émission dominicale, a demandé à Gabriel Dion, Ludovic Kololo, tous deux membres du bureau politique du PCT, à Jean Jacques Pambou et Casimir Bathia, de la société civile, « quelle grille de lecture effectuez-vous à partir du prisme parisien ? ». Un air de pré-campagne gagne les états-majors des représentations des partis congolais à Paris.

Pour Gabriel Dion, président du PCT Fédération France-Europe, le temps est à la recherche de la visibilité de son parti et à l’accompagnement indéfectible de son candidat, même s’il ne s’est pas encore déclaré, Denis Sassou Nguesso. En appui, une plateforme de la majorité présidentielle a été mise en place. Celle-ci permettra « de couronner nos efforts consentis pour la visibilité du PCT et d’accompagner la candidature, que nous appelons de nos vœux : celle de Denis Sassou N’Guesso, la seule idéale, pas seulement pour le PCT, pas non plus pour la majorité présidentielle, mais pour tout le Congo ».

C’est le même choix pour Ludovic Kololo qui s’est réjoui de vivre l’entrée du Congo dans la Nouvelle République. « Pour mieux comprendre le Congo d’aujourd’hui, il faudrait remonter vers ses différentes phases de mutation depuis 1997. D’étapes en étapes, nous sommes passés de la consolidation de la paix jusqu’à aboutir à un maillage de tout le Congo par des infrastructures modernes grâce au programme de la municipalisation accélérée. Désormais, s’opère sous nos yeux, la mutation importante du pays dans sa phase connexe qui tend vers l’émergence. Nous respectons ce processus. Et, pour nous au PCT, Denis Sassou N’Guesso, est le seul candidat qui possède les atouts pour mener à bien ce projet ».

« Les joutes verbales de la diaspora sur les réseaux sociaux ne proviennent que des personnes désireuses de reproduire des schémas des copier-coller de leurs pays d’accueil », estime, Jean Jacques Pambou, militant politique, toujours sur le pont pour défendre la politique de Denis Sassou N’Guesso. Il le soutiendra car, explique-t-il, « c’est le candidat naturel qui constitue la passerelle vers l’avenir et le détenteur de la capacité à mener le Congo vers l’émergence. Voter Denis Sassou N’Guesso le 20 mars, c’est voter utile pour l’homme de la situation capable d’accomplir la mission en digne chef d’Etat. Chers compatriotes, allez voter massivement le 20 mars ! », scande-t-il.

Du côté du panel de la société civile, Christian-Martial Poos a posé la question à Casimir Bathia, président de l’association France-Mayanama, actif dans le domaine de la santé par des synergies établies entre son association et celle des Chirurgiens Solidaires en faveur des populations congolaises. « Nous, Congolais de l’étranger, devons soutenir les vastes chantiers de construction des hôpitaux entrepris par le gouvernement. L’heure n’est plus à la critique mais à l’action », a incité le président de France-Mayanama qui avait conduit, en 2015, des missions conjointes à Oyo, Loutété, Madingou, Nkayi et Mayanama.