France : Sikozabam Association France fidèle à sa traditionnelle cérémonie annuelle de février

Samedi 6 février, c’est dans la salle Pierre Simard, près de la gare RER du Blanc-Mesnil, face au parking, dans une délicieuse ambiance de retrouvailles cordiales d’un collectif congolais de France qu’ont été accueillis les convives de la traditionnelle réception annuelle de début d’année. Hélas, la veille, celle-ci avait été endeuillée par le décès de Noé Ngouama, l’un des anciens des Congolais de France. « Une pensée particulière pour un des nôtres, il est parmi  un de nos piliers, ceux qui ont tracé nos voies… », a expliqué Marc Mapingou dans son mot de circonstance.  

Pierre Goma-Biyot, en code vestimentaire propre à son rang,  veste verte et  pantalon jaune, a  chaleureusement et fraternellement salué les invités pour la rentrée associative, placée sous le signe de la campagne d’adhésion pour une association prête à « accueillir les amis désireux de partager avec d'autres personnes la fraternité, l'entraide, l'échange l'amour au sein d'un groupe associatif » a-t-il indiqué.

Les statuts de Sikozabam, créée en juillet 2005,  stipulent que c’est une association à but non lucratif, réunissant tous les adhérents actifs de la diaspora en France, sans communautarisme, ni de caractère régionaliste, ni à connotation tribale, pour tout Congolais qui prône l'unité des Congolais de France et du Congo, dévoués à l'entraide et désireux d'œuvrer pour l’humanitaire et le social dans notre pays le Congo. Association apolitique ayant pour but l'aide et le développement de la population au Congo.

À propos des actions à mener en faveur des populations congolaises, Pierre Goma-Biyot rendra public les projets de grande envergure à mener dans la Lekoumou à l’occasion du 10^ème anniversaire de Sikozabam dont les festivités sont prévues en Août 2016. « Nous gardons la même dynamique manifestée sur le terrain, au plus près des populations lors de notre participation aux festivités de Sibiti 2014 », a précisé le président de SAF à la presse, allant jusqu’à confier son désir ardent de voir la mise en place d’un ministère de la diaspora au sein de  la Nouvelle République. Car, estime-t-il, « le Congo doit donner un sens constructif aux efforts d’implication au développement de ses enfants installés à l’étranger ».