Réseau routier : des aménagements significatifs réalisés dans la zone sud du pays

Conduite par le directeur de cabinet du ministre de l’Équipement et des Travaux publics, Bruno Nianga, la mission de contrôle a amorcé sa visite par le département du Kouilou où elle a visité en premier les travaux de réhabilitation du pont sur le Kouilou. Les travaux avancent à un rythme satisfaisant et, d’après le superviseur des travaux, Louis Berger, l’ouvrage pourra être mis en service dès décembre prochain. Sur ce même tronçon, la délégation a visité ensuite les travaux d’aménagement de la route en terre Tandou-Yambi-Tchizalamou-Kakamoeka, longue de 110 km. La délégation a été impressionnée par l’état d’avancement des travaux car le terrassement est déjà effectué sur environ 50 km.

En revanche, sur la dorsale Tchizalamou-Noumbi-Nzambi-frontière Gabon, les travaux de terrassement, pourtant bien exécutés par la SIPAM, se sont arrêtés net au niveau de la rivière Noumbi.

La société en charge de la construction et de la mise à eau du bac sur cette rivière, après avoir acquis le marché depuis quatre ans, a abandonné sans aucune inquiétude les travaux. Or, le bac qu’elle a construit et abandonné sur le site, se trouve dans un état de dégradation avancé.

À Pointe-Noire, la mission de contrôle a fait le tour des voiries achevées ou en cours d’aménagement, financées par le fonds routier. Avant de remonter dans le département du Niari où elle a visité les travaux de la route nationale n°1 entre Pointe-Noire et Dolisie. La délégation a également visité les travaux de réhabilitation de la route en terre Malélé-Manzi-Kakamoeka, longue de 85 km.

L’étape du Niari et de la Lékoumou

Dans ces deux départements, deuxième étape de la mission, la délégation du ministère des Travaux publics a démarré la visite par la route Dolisie-Mila-Mila-Makabana-Mossendjo.

De Mila-Mila à Mossendjo en passant par Makabana, les travaux tardent à démarrer. Interrogé sur ce retard, Monsieur Benitto, le patron de FORALAC, société en charge des travaux, a jugé insuffisants les 150 millions de FCFA qu’il a reçus à titre d’acompte pour démarrer les travaux. Pour couper court aux caprices de l’entrepreneur, le directeur de cabinet du ministre, Bruno Nianga, lui a donné un ultimatum d’un mois, sous réserve du retrait du marché.

Sur la route Mossendjo-Yaya-Komono-Mapati, très bien aménagée par la société SIPAM, la mission de contrôle a visité, en passant, l’état d’avancement des travaux du pont sur la Libama, situé entre Yaya et Komono. Ce pont de type mabet est déjà monté à 80% et pourra être réceptionné vers la fin de ce mois.

Un autre pont métallique est en construction sur la rivière Mpoukou, sur cette dorsale. Au niveau de Mapati, la délégation a visité la planche d’essai Probase, stabilisée sur 400 mètres. Il s’agit d’un produit importé de Malaisie que le ministère des Travaux publics est en train d’expérimenter à travers la SIPAM, dans l’aménagement des routes en terre dont l’objectif est d’augmenter la durée de vie des routes en terre. L’essai de ce produit a été déclaré concluant.  

La Bouenza, dernière étape de la mission

Dans le département de la Bouenza, dernière étape de la mission, la délégation s’est imprégnée de l’état d’avancement des travaux du pont sur la Loudima, à 24 km de Nkayi. Les travaux de ce pont, qui ont déjà connu deux échecs, avancent bien. Quant au tronçon Madingou gare-Bokosongo, long de 42 km, hormis le terrassement qui se fait tant bien que mal, la délégation a relevé d’énormes défaillances dans la construction des ponts et dalots, entre autres, la qualité du sable, du gravier ainsi qu'au niveau du retard dans l’exécution des travaux. Enfin, le dernier chantier visité par la mission de contrôle a été celui relatif aux travaux de traitement de l’érosion qui menace de couper en deux la route à quelques km de Mfouati.

Au terme de la visite, toutes les parties constituantes de la délégation ont exprimé leur satisfaction au regard de l’état d’avancement des travaux sur la majorité des chantiers. « Nous avons visité les routes en cours d’exécution et nous pensons que, quand elles seront finies, la circulation sera plus fluide. Il faut féliciter cet effort qui doit se poursuivre », s’est réjoui Alphonse Boudonéza. Et à Bruno Nianga de conclure : « Pour ce qui nous concerne, en dépit du retard dans l’exécution des travaux dans l’axe Madingou-Bokossongo et du retard du démarrage des travaux par FORALAC, nous sommes satisfaits. »

Très prochainement, la même mission de contrôle se poursuivra dans les départements du Pool et des Plateaux, avant de couvrir tout le pays.