Colonie de vacances : la ministre Destinée Hermella Doukaga confiante à l’organisation de prochaines éditions

« Le programme de l’Etat qu’est la municipalisation accélérée prendra une autre connotation. Tant qu'il continuera, les moyens s’en suivront. Il n’y a pas de raisons que nous arrêtions cette merveilleuse activité qui est un moyen de conforter l’unité nationale auprès de nos enfants. D’ailleurs, la colonie de vacances est l’initiative du chef de l’Etat. Tant qu’il le voudra, nous serons avec lui pour l’exécuter », a indiqué la ministre Destinée Hermella Doukaga.

L’engagement du ministère à organiser chaque année une colonie de vacances a été aussi motivé par une recommandation formulée par les quatre cent-vingt-quatre enfants du Congo venus des douze départements du pays. 

« Les coups de sifflets de chaque étape de la journée nous ont inculqué la culture de gestion de temps surtout en période scolaire. Nous sommes très contents et fiers de vous pour avoir donné un modèle de vie à travers les gestes qui sauvent, les ateliers de coiffure, cuisine, musique, théâtre, poèmes, pharmacopée, et changé nos attitudes ainsi que nos comportements grâce à l’éducation aux valeurs civiques et morales », a indiqué Dieuveil Ibara, représentant des élèves du Congo.

Estimés être mieux encadrés par leurs animateurs, les enfants n’ont eu que des larmes aux yeux dès l’annonce de la fin de cette 4^e édition de la colonie de vacances. L’émotion et la tristesse ont été combles et se sont fait ressentir au moment où les enfants devraient regagner leurs familles respectives.

« Voyez bien, nous nous sommes habitués. On s’est fait des amis. Il fait bon vivre ici. Nous ne voulons plus repartir chez nous. Pourquoi ne pas continuer à rester ici jusqu’à une date ultérieure ? On mange bien et on joue comme on veut. Ensuite on est surveillé à deux minutes près. Bref, la joie a été la chose la mieux partagée », a indiqué Arnaud Malonga.    

La colonie de vacances est, en réalité pour les enfants, un moment d’intense brassage, de loisirs, d'éducation, de formation, de travail et d’intériorisation des acquis aux fins de les mettre en pratique. 

« En vingt et un jours, les enfants se sont aimés, ont cimenté la solidarité et l’unité nationale. Ils se sont amusés et ont reçu une éducation complémentaire, non pas formelle à l’image de celle de l’école qui se veut contraignante et rigide, mais en toute souplesse tel que l'exige le repos de ces accueils », a commenté la ministre de la Jeunesse, Destinée Hermella Doukaga, qui s'affectionne de la colonie de vacances. Elle a toutefois exhorté ses collaborateurs au dévouement au travail et a encouragé les enfants à l’esprit du respect réciproque ; à l’amour de la patrie ; à l'effort intellectuel et au service de la communauté. 

La ministre de la Jeunesse et de l’Education civique s’est illustrée par sa modestie, lors de la colonie de vacances, en partageant le repas avec les enfants et en jouant aux nzango, un sport féminin axé sur les pieds. « Il était important que je m’adapte au milieu en laissant un peu de côté ma veste de ministre. Il fallait une symbiose avec des enfants qui se souviendront toujours de leur maman », a signifié la ministre Destinée Hermella Doukaga.

Rappelons que malgré la crise financière qui touche déjà certains secteurs d’activités, la ministre de la Jeunesse s’est félicitée de l’apport financier et matériel des sociétés publiques, privées et ceux des organisations humanitaires privées dont la Fondation Edith Lucie Bongo Ondimba (Felbo) pour l’organisation heureuse de ces vacances.