Journée internationale de la femme : plantations d’arbres sur trois sites de Tié-Tié

Cette action s’inscrit dans le cadre des manifestations prévues à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. Elle a connu la participation des responsables des sites concernés, des administrations publiques ainsi que de la société civile.

Deux espèces d’arbres ont été plantées : des terminalia montali et du bois de fer. Ces arbres, une fois arrivés à maturité, seront très bénéfiques pour la purification de l’air et la réduction de la pollution, car ils absorbent le gaz carbonique et dégagent l’oxygène nécessaire à toute vie. Ainsi, seize plants au collège 30-Mars, dix-huit à l’école primaire 31-Décembre et dix au siège de l’arrondissement ont été mis en terre par les différents responsables conviés à l’activité. Guy Edmond Loemba, administrateur-maire du troisième arrondissement, Tié-Tié, a également participé à la plantation sur les trois sites.

Pour Emma Sylvie Gouamba, chef de service du personnel et coordonnatrice des questions de genre au SNR, le choix de ces sites s’explique par l’aspect quasi désertique qu’ils présentent, mais aussi pour leur apport à l'équilibre humain. « Nous avons aménagé l’environnement de ces sites parce que l’arbre protège contre les émissions de gaz à effet de serre, très nocifs pour la santé. Ce planting d’arbres est aussi un bon moyen de lutte contre les changements climatiques et le réchauffement de la terre », a-t-elle souligné, avant d’ajouter que les arbres étaient nécessaires à la vie humaine parce que leurs produits dérivés tels le bois de chauffe et le charbon permettent des activités génératrices de revenus. Puis elle a exhorté les différents responsables des sites à s’assurer de la bonne croissance des plants en les arrosant tous les jours.

À propos de l’arrosage, Françoise Bitsidou Amboud, chef de l’unité Espaces verts de Pointe-Noire, a rappelé : « Les étendues de terre où planter ces arbres n’étant pas trop importantes, nous pouvons arroser avec nos mains en versant un litre ou un demi-litre d’eau au pied de chaque plant puisque la réserve facilement utilisable par les plantes est entièrement disponible dans le sol. »

Saluant l’initiative des femmes du SNR, Guy Edmond Loemba a renchéri : « Les femmes du SNR ont choisi notre arrondissement pour effectuer cette activité. Nous en sommes flattés et honorés. C’est un geste d’amour qui nous va droit au cœur. »

Le SNR et les autorités ont insisté pour que les espèces plantées soient entretenues pour garantir leur croissance pérenne.