Assises nationales : la presse congolaise face à son destin

L’ouverture, jeudi 25 octobre, à Brazzaville, des assises de la presse congolaise, a donné lieu à une série de déclarations qui ont toutes mentionné l’importance de ces retrouvailles destinées à poser les nouvelles bases de travail des professionnels des médias au Congo.

Le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, représentant le Premier ministre, chef du gouvernement, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, les représentants de l’Unesco, de l’Organisation internationale de la francophonie, de l’Union européenne et le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, hôte des assises, ont tour à tour plaidé pour un meilleur fonctionnement des médias, dans un espace débarrassé de pesanteurs attentatoires à la liberté des journalistes.   

Vingt-six ans après les états généraux tenus au sortir de la Conférence nationale souveraine, moment fondateur de la démocratie congolaise, il n’est pas possible de dire que la presse nationale est exempte de reproches, pas non plus que des évolutions positives n’ont pas été enregistrées. Des présentes assises néanmoins, pouvoirs publics, partenaires divers et professionnels eux-mêmes souhaitent que la presse congolaise prenne son destin en main et jouisse de toute son indépendance.