Entreprises publiques : le FPI se dit victime des actes de ses « brebis galeuses »Lundi 8 Avril 2019 - 17:59 Le service de communication de l'entreprise dénonce des messages lancés sur les réseaux sociaux pour discréditer l'équipe dirigeante qui conduit à ses destinées.
Le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) a dénoncé, le 5 avril, des messages anonymes et haineux véhiculés dans les réseaux sociaux. Ces messages, a signifié le service de communication, auraient pour finalité de salir l’image de marque de cette entreprise et particulièrement celle de son directeur général. Ce mauvais comportement s’observerait « chaque fois qu’il se profile des bouleversements dans la sphère politique, la diplomatie et le portefeuille de l’Etat », a fait savoir le service de communication. « Des mensonges et multiples intoxications sont propagés dans les médias et autres réseaux sociaux sans que les faits rapportés ne soient documentés ni avérés par ceux qui les distillent et qui se recrutent parmi certains débiteurs du FPI, certains politiques et surtout parmi les agents dont les grades obtenus irrégulièrement avaient été rabattus, en passant par ceux licenciés pour faux diplômes ou pour raisons d’insubordination », a-t-il ajouté. Le voleur qui crie au voleur Le service de communication du FPI rappelle que des titres des journaux de la place avaient, en leur temps, dénoncé un népotisme qui avait élu domicile dans cette entreprise de l’Etat. Il a fait notamment mention du site d’informations 7 sur 7.cd, qui avait publié un article en date du 31 août 2016 dont le titre avait été : « Népotisme, 64 membres du clan Mbengele, cadres du FPI ». Cet article révélait les noms, les matricules, le degré de filiation ou la nature des rapports, postes d’affectation ou frasques des membres de la famille biologique et élargie ainsi que de la belle-famille embauchée au FPI par l’ancienne administration. Ce service rappelle également qu’à l’avènement des nouveaux dirigeants du FPI, un atelier sur l'état de lieux avait été organisé du 26 au 29 décembre 2016. Il avait été recommandé à la direction générale des rabattements et des avancements en grade des cadres et agents pour rendre justice et privilégier la méritocratie. Dans l’application de cette recommandation, explique le service de communication, plusieurs agents parmi les soixante-quatre dénoncés dans les journaux se sont retrouvés dans le lot des rétrogradés. « Ces agents, après avoir assigné le FPI à l’Inspection du travail, puis sans succès devant les instances judiciaires faute d’arguments probants, tentent, à travers moult mémos, d’obtenir gain de cause auprès des nouveaux dirigeants du pays en versant dans le dénigrement des actuelles autorités du FPI », regrette ce service du FPI. Il note que par rapport à ces injustices, la direction générale actuelle a effectué une mise à jour et découvert des inadéquations entre le profil des personnes et les fonctions occupées. Ce qui l’avait contraint à rétablir les équilibres entre les titres académiques et les fonctions occupées. Le FPI a fait longtemps l’objet d’un scandale dans le recrutement d’une bonne partie de son personnel qui se retrouve de la même province, la même tribu, le même clan et surtout la même famille biologique, dont les membres étaient bénéficiaires des montées fulgurantes en grade et occupaient tous les postes stratégiques. Cet « acharnement » dont est victime l'entreprise est, selon le service de communication, l'oeuvre de ces personnes qui ont eu à bénéficier de certains avantages. « Il est triste et ridicule de constater que ce sont les voleurs qui crient vite au voleur en projetant leurs propres pratiques anciennes de collusion et de corruption sur les autres, tout en pensant à tort que les nouvelles autorités du FPI perpétueraient les antivaleurs dans lesquelles ils étaient eux-mêmes maîtres dans un passé récent », a souligné ce service. Le FPI, d'après le communiqué, serait miné par les tentacules des membres d’une même famille biologique et clanique au point qu’il est devenu difficile d’initier une quelconque permutation sans que ce groupe ne soit touché et ne crie à l’acharnement, au clanisme et aux prétendues mutations sanctions. Lucien Dianzenza Notification:Non |