Education : le challenge inter-écoles « Yekola » met les élèves en compétition du savoirLundi 13 Mai 2019 - 12:45 Une confrontation intellectuelle des élèves de près d’une vingtaine d’établissements scolaires publics et privés de Brazzaville en mathématiques, français, sciences de la vie et de la terre, culture générale et théâtre a été lancée, le 11 mai, par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, donnant le coup d’envoi du challenge, a souligné que l’initiative intègre la vision du gouvernement d’amener les enfants à apprendre en toute circonstance et à tous âges. « Le challenge inter-écoles Yekola permet une meilleure acquisition et fixation des connaissances et des acquis scolaires », a indiqué Anatole Collinet Makosso. La compétition intellectuelle est un moyen pour les élèves de combler leurs lacunes, a-t-il poursuivi. Face-à-face Le lancement a été marqué par une confrontation entre les élèves de Notre-Dame de Rosaire et ceux du lycée Chaminade. Première question à dix points : contre quelle maladie utilise-t-on de l’insuline ? La réponse qui devrait être donnée en vingt secondes est venue du côté de Chaminade : le diabète. Pourquoi la date du 28 novembre est-elle célébrée au Congo ? La bourde commise par les élèves de Notre-Dame de Rosaire, en évoquant la conférence de Berlin, a permis à leurs challengers de Chaminade de disposer du temps de réflexion pour sortir la bonne réponse : le 28 novembre 1958 est la date de la proclamation de la République. A l’issue de la série de questions-réponses, Notre-Dame de Rosaire a totalisé soixante points contre cinquante pour Chaminade qui au départ avait la maîtrise du jeu. Le chalenge inter-écoles Yekola va se poursuivre jusqu’au mois de juillet. Le ministre Anatole Collinet Makosso a souhaité qu’il s'étende le long de la période des vacances. L’initiatrice de la compétition, en attente d’un appui multiforme, a salué l’accompagnement du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation en appelant d’autres structures ou personnes de bonne volonté à mettre la main à la pâte. « L’éducation de nos enfants ne doit pas être que l’apanage du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. Il est de notre devoir impérieux de nous y impliquer sans relâche », a fait savoir Allegra Nkounkou.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Les élèves attendant le coup d'envoi de la compétition inter-écoles Notification:Non |