Afrique-Monde
Le rapport 2019 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), publié le 8 avril, montre que les femmes vivaient 4,4 ans plus longtemps que les hommes.
C’est la première fois que l’organisation décline son étude annuelle par sexe. On apprend notamment que les filles nées en 2016 devraient pouvoir atteindre 74,2 ans tandis que les garçons dépasseront difficilement 69,8 ans.
« Dans de nombreuses situations, les hommes ont moins recours aux services de santé que les femmes, ils sont moins amenés à se soigner et à continuer le traitement lorsqu’ils sont diagnostiqués. Aussi les hommes sont plus à même de mourir de maladies évitables et traitables non transmissibles et des accidents de la route », a expliqué Samira Asma, responsable des données et de l’analyse à l’OMS.
Qu’ils soient hommes ou femmes, l’agence des Nations unies constate la croissance de ... Lire la suite
Les Rwandais vivant à Brazzaville se sont mobilisés, le 6 avril, pour remettre la sombre histoire qui a divisé leur pays entre les mains de Dieu, à travers une messe célébrée en la paroisse Sainte-Marie de Ouenzé.
La messe eucharistique a été officiée par l’abbé Brel Franck Loubayi, vicaire à la paroisse Saint Joseph du quartier Maman Mboualé, à Talangaï.
Dans son homélie, le curé est revenu sur la notion du pardon, une arme puissante qui permet à chacun d’ouvrir son cœur et de mieux vivre en communauté. Le prêtre a aussi insisté sur l’amour du prochain, disant que malgré les conflits qui les ont opposés, les Rwandais doivent s’aimer les uns les autres, comme des frères et sœurs de sang.
« C’est au nom de l’amour que nous nous sommes réunis ce jour pour implorer la miséricorde de Dieu afin qu’il accorde sa grâce aux victimes du ... Lire la suite
L’ambassade du Venezuela et les étudiants d’espagnol latino-américains ont organisé, le 4 avril, un forum sur le thème, « La vérité sur le Venezuela : bataille du peuple », dans le but d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur la situation que traverse actuellement ce pays et dénoncer l’ingérence des grandes puissances.
A tour de rôle, les responsables de l’Association congolaise d’amitié entre les peuples (Acap) ; de l’Association des amis d’Hugo Chavez pour la solidarité internationale ; du Groupement des organisations d’auto développement de la République démocratique du Congo et bien d’autres ont fait part de leur ferme soutien au président élu, Nicolas Maduro, et condamné unanimement la tentative d’usurpation de pouvoir.
Pour le président de l’Acap, Vital Bala, l’occasion leur a permis de « décrier » et de « ... Lire la suite
La structure composée d'historiens et de chercheurs a été créée pour étudier le rôle de Paris au Rwanda entre 1990 et 1994.
Des représentants de l'association Ibuka ont été reçus par le président français, Emmanuel Macron, le 5 avril, au Palais de l'Elysée. Suite à la mise en place d'une commission sur le rôle de la France lors du génocide rwandais, son président, Marcel Kabanda, a indiqué: "C’est un début dont nous attendons beaucoup".
Les cérémonies pour le vingt-cinquième anniversaire du génocide au Rwanda ont eu lieu le 7 avril. Marcel Kabanda tient '' à ce qu’il y ait un discours, un appel fort qui reconnaisse ce génocide", et " voir comment cette commission va travailler'' tout en restant ''prudent".
C'est la première fois qu'un chef d'État français s'intéresse à cette question, selon Marcel Kabanda, qui salue le changement ... Lire la suite

En République démocratique du Congo (RDC), la mémoire collective retient que le drame de 1994 marque le basculement du pays dans la violence et l'instabilité, dont il peine toujours à sortir.
"Les effets collatéraux de ces horreurs n’ont pas épargné mon pays qui a aussi subi des millions de pertes en vies humaines", a écrit le président congolais, Félix Tshisekedi, dans le livre d'or du mémorial du génocide à Kigali. Sa visite fin mars a suscité la colère chez certains de ses compatriotes qui accusent le Rwanda et son président de déstabiliser l'est de la RDC pour faire main basse sur ses minerais rares. Autre grief : les Rwandais auraient le monopole du "business de la compassion", au détriment des "millions" (les chiffres sont controversés) de victimes congolaises passées sous silence. Allusion aux centaines de milliers de Hutu rwandais fuyant en 1994 la ... Lire la suite

Le Rwanda commémore, ce dimanche, le 25e anniversaire du génocide de 1994 dont il a trouvé la force de se relever mais qui continue un quart de siècle après à jeter son ombre sur le pays.
Le chef de l'État rwandais, Paul Kagame, va allumer dimanche matin une flamme du souvenir au mémorial de Gisozi à Kigali. Puis, prononcera dans l’après-midi un discours lors d'une cérémonie au stade Amahoro. Cette journée ouvre une semaine d'activités en liaison avec la mémoire du génocide, faite d'échanges, de réflexions et de programmes de sensibilisation dans tout le pays, ainsi qu'un deuil officiel de cent jours.
Pour les survivants et leur famille, la commémoration du génocide reste une épreuve bouleversante, qui fait ressurgir les images des tueries ayant coûté la vie, entre avril et juillet 1994, à au moins huit cent mille personnes, selon l'ONU, essentiellement au ... Lire la suite
Les assises se tiendront à la date prévue, notamment du 14 au 16 avril, malgré l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est du pays, pour s’emparer de la capitale Tripoli, a indiqué l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé.
« Nous sommes déterminés à organiser » cette conférence interlibyenne « sauf si des circonstances majeures nous en empêchent », a déclaré l’émissaire de l’ONU, le 6 avril, lors d’une conférence de presse à Tripoli. Il a précisé que la conférence nationale qui doit se tenir sous l’égide des Nations unies à Ghadamès, dans l’ouest de la Libye, est appelée à dresser une « feuille de route » à même de sortir le pays du chaos et d’une crise politique et économique sans précédent, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. « Les Nations unies vont rester au ... Lire la suite
La Chambre préliminaire de la juridiction internationale a annoncé, dans un communiqué, avoir décidé à la majorité que l’affaire à l'encontre du fils du dirigeant libyen, Mouammar Khadafi, était « recevable devant la Cour », a-t-on appris.
Seif al-Islam, 46 ans, est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) qui a lancé contre lui un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité commis à partir du 15 février 2011, notamment pendant la répression de la révolte populaire en Libye, qui avait débouché sur la mort de son père.
Arrêté en novembre de la même année dans le sud libyen, le fils de Mouammar Kadhafi avait été libéré en juin 2017, selon le groupe armé qui le détenait, mais cette libération n’a jamais été confirmée et son sort demeure inconnu. Et sans tarder, la procureure de la CPI a demandé, en juin 2017, son arrestation ... Lire la suite
Les professionnels du droit du Cameroun, du Gabon et du Congo se sont réunis, le 3 avril à Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha, pour mettre en place un dispositif légal et institutionnel d'application de la loi faunique dans les trois pays afin de renforcer la protection des espèces menacées.
Le Congo, le Cameroun et le Gabon ont d’importants parcs naturels, aux multiples espèces protégées. Pour coordonner la lutte contre les crimes fauniques, les trois pays ont créé un espace appelé Tridom. Une appellation qui renvoie aux différents parcs de ces Etats de la sous-région d’Afrique centrale : Dza pour le Cameroun, Odzala pour le Congo et Minkebe pour le Gabon.
Ainsi, un atelier de renforcement de capacités des magistrats de l’espace Tridom sur la criminalité faunique et la mise en application de la loi faunique s’est tenu à Ouesso. Selon le ... Lire la suite
Le secrétaire général, Antonio Guterres, a appelé les parties au conflit à des gestes prouvant leur volonté de progresser vers une solution, à quelques mois de la troisième table ronde sur la région, prévue avant l'été à Genève, en Suisse.
Le secrétaire général des Nations unies a invité toutes les parties impliquées dans le conflit à "des gestes" pour progresser vers une solution qui "est possible", dans un rapport transmis au Conseil de sécurité, sans présumer la solution. Toutefois, l'intention vise une "auto-détermination de la population du Sahara occidental".
Pour cela, il faut une "volonté politique forte" des parties et de la communauté internationale, a indiqué Antonio Guterres. Il a regretté un "manque de confiance" général dans "la volonté de l'autre de s'engager sérieusement et équitablement dans le processus", tout en ... Lire la suite