Afrique-Monde
"On est dans le pétrin" : face au terrorisme, au réchauffement climatique ou encore à l'immigration, l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, met en garde contre "la démission des dirigeants actuels".
"Honnêtement, on est dans le pétrin", lâche dans un entretien exclusif à l'AFP Kofi Annan, qui est également président du groupe de sages ("Elders" en anglais) créé en 2007 par Nelson Mandela et qui rassemble des personnalités publiques reconnues travaillant aux problèmes mondiaux semblant insurmontables.
Plusieurs d'entre eux étaient à Paris à l'occasion du sommet sur le climat et ont été interrogés par l'AFP lors d'un entretien lundi soir après leur rencontre avec le président français, Emmanuel Macron.
Avec M. Annan, l'ancien secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, l'ancien médiateur de l'ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi, l'ancienne présidente ... Lire la suite
L’Appel de Rabat qui a couronné les travaux du séminaire international sur le financement de l’éducation, organisé du 5 au 7 décembre courant par la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), constitue une vraie feuille de route pour l’éducation dont les recommandations viennent conforter et confirmer la pertinence du projet Terre d’Ecole (TDE) lancé à Kintélé, près de Brazzaville.
Le séminaire organisé en collaboration avec le ministère de l’Education nationale du Maroc a permis à une centaine de participants de pays francophones de débattre, trois jours durant, des mesures et moyens de nature à renforcer et améliorer les mécanismes du financement durable de l’éducation, comme préconisé par la Déclaration d’Incheon.
TDE a, encore une fois, été au cœur de l’action pour décliner sa ... Lire la suite
Deux ans après la COP 21 de Paris, le président français Emmanuel Macron a convié ses pairs à un nouveau sommet sur le climat pour redynamiser l'accord de Paris après le retrait des Etats-Unis. L'Afrique attend toujours les 100 milliards de dollars promis.
100 milliards d'ici à 2020. Ce fut l'engagement pris par les Etats du Nord en 2015, pour éviter que le réchauffement de la planète ne dépasse 2 degrés durant ce siècle, pour financer la transition et aider les pays pauvres à s'adapter au réchauffement climatique. Deux ans plus tard, 170 pays sur 190 ont ratifié l'Accord de Paris. Mais les engagements restent faibles pour influer la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Si la dynamique est faible, quelques initiatives positives ont été créées. C'est le cas d'une alliance de vingt pays, dont la France, le Royaume Uni, le Canada, etc, pour sortir ... Lire la suite
Un groupement de plus de 200 grands investisseurs a décidé de mettre la pression sur 100 entreprises parmi les plus émettrices de gaz à effet de serre, pour qu'elles adaptent leur modèle à la lutte contre le réchauffement climatique.
Ces investisseurs, dont le géant bancaire britannique HSBC ou le plus gros fonds de pension public américain (CalPERS), veulent s'assurer que ces entreprises "agissent rapidement pour améliorer leur gouvernance sur le changement climatique, réduisent leurs émissions et renforcent la publication de leurs informations financières relatives au climat", écrivent-ils dans un communiqué publié mardi au sommet climat de Paris.
La liste des cent entreprises visées par cette initiative, baptisée "ClimateAction 100+", comprend notamment de grands groupes pétroliers et gaziers (BP, Chevron, Coal India, etc.), des acteurs du secteur des transports ... Lire la suite
Le président français, Emmanuel Macron, a estimé mardi, dans un entretien au journal Le Monde publié le jour du sommet sur le climat, qu'une "mobilisation beaucoup plus forte" était indispensable pour contenir la hausse des températures sous le seuil de 2 degrés.
"Nous sommes très loin de l'objectif de l'accord de Paris de contenir la hausse des températures sous le seuil de 2 degrés, et si possible 1,5 degré. Sans une mobilisation beaucoup plus forte, un choc dans nos propres modes de production et de développement, nous n'y parviendrons pas", affirme M. Macron.
"Les engagements internationaux nous placent aujourd'hui sur une trajectoire de 3,5 degrés de réchauffement de la planète", indique-t-il.
L'accord de Paris, signé il y a deux ans durant la COP21, "a été fragilisé par la décision américaine d'en sortir" annoncée par Donald Trump en juin, ajoute M. ... Lire la suite
Le président français Emmanuel Macron a réclamé mardi une "mobilisation beaucoup plus forte" pour le climat, juste avant d'accueillir des dizaines de dirigeants pour un sommet qui veut relever le défi du financement insuffisant de la lutte contre le réchauffement.
"Sans une mobilisation beaucoup plus forte, un choc dans nos propres modes de production et de développement, nous (ne) parviendrons pas" à contenir la hausse des températures sous les 2°C, a-t-il déclaré dans une interview au journal Le Monde, deux ans jour pour jour après la signature de l'Accord de Paris a entériné cet objectif de 2°C.
Sur la base des engagements pris par les Etats, la planète se dirige toujours vers +3°C par rapport à l'ère pré-industrielle, un seuil synonyme de dérèglements qui rendraient de nombreuses régions du monde inhabitables.
Le chef de l'Etat français avait lancé ... Lire la suite
La Banque mondiale ne financera plus l'exploration et l'exploitation de pétrole et de gaz après 2019
L'annonce de l'arrêt de financement de ces énergies a été faite le mardi à l'occasion du sommet climat de Paris.
L'institution multilatérale souhaite ainsi "aligner sur les objectifs de l'accord de Paris" les financements qu'elle accorde aux Etats, a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Si de plus en plus d'acteurs financiers affichent leur volonté de se désengager du charbon, énergie la plus polluante, la Banque mondiale est la première banque à prendre un tel engagement dans l'exploration et la production de pétrole et de gaz.
Toutefois, dans certaines "circonstances exceptionnelles", la banque pourra continuer de financer des projets dans le gaz "dans les pays les plus pauvres où il y a un bénéfice clair en terme d'accès à l'énergie", et à condition qu'ils ne soient pas en contradiction avec les engagements de ces pays dans l'accord international de Paris sur ... Lire la suite
Les transactions par monnaie électronique ont connu une progression de 208% sur les neuf premiers mois de l'année 2017, dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac), révèle la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).
De janvier à septembre de l’année en cours, la monnaie électronique a été utilisée dans plus de 203 millions de transactions, contre quelque 97,8 millions pour toute l'année 2016, indique la BEAC dans un rapport publié le 8 décembre. La finance numérique est en pleine progression dans la sous-région d'Afrique centrale. Le volume des opérations dans cette période de l’année représente, quant à lui, un montant global de 3 160 milliards de francs CFA, contre 1 631 milliards de francs CFA pour toute l'année 2016. La BEAC précise que sur ce montant, 97% au moins proviennent du mobile money, ... Lire la suite
La Banque africaine de développement (BAD) a validé un nouveau projet visant à transformer l'activité agricole dans le cadre de la lutte contre la faim en Afrique.
L’initiative mettra en œuvre 655 mesures qui devraient permettre de générer près de 513 millions de tonnes de nourriture supplémentaires et de sortir de la pauvreté 250 millions d'Africains d'ici à 2025. Ce projet mise sur l’autosuffisance en riz, l’intensification de la culture de manioc, la sécurité alimentaire au Sahel, la valorisation des savanes comme greniers à blé, la restauration des plantations d’arbres, l’expansion de l’horticulture, l’augmentation de la production de blé et l’extension des chaînes de valeur de pisciculture.
« Ce projet permettrait à l'Afrique de subvenir à ses propres besoins alimentaires grâce à la productivité agricole. L'Afrique n'est capable de ... Lire la suite
La Ville Lumière qui a vu l’adoption de l’accord sur le climat qui porte son nom, cela fait deux ans déjà, abrite cette semaine le sommet « One Planet Summit » à l’initiative du président Emmanuel Macron dans le but de remobilisation des finances en faveur d’une réelle mise en œuvre de l’Accord de Paris. Mais, encore une fois, la voix de l’Afrique portée par le président Denis Sassou N’Guesso, va-t-elle porter ? Son plan de sauvetage, à travers l’économie verte, du Bassin du Congo, le second poumon de la planète après l’Amazonie, va-t-il, enfin décoller ?
Tout le gotha de la haute finance internationale, des chefs d’Etat et de gouvernement, de hauts responsables institutionnels et privés, des ONG, des experts et des stars de tous bords, des acteurs de la société civile et des représentants des médias doivent tous se mobiliser pour ... Lire la suite