Afrique-Monde
Le nouveau dispositif militaire a lancé, le 1er novembre, sa première action à la frontière du Mali, du Burkina Faso et du Niger, zone très instable devenue une base pour les groupes extrémistes.
Le président français, Emmanuel Macron, avait estimé que le succès de la force G5 Sahel – soutenue sur le terrain par son pays - composée de soldats du Mali, du Niger, de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Tchad, était une « obligation collective » dans la lutte contre le terrorisme dans la vaste région située au sud du Sahara.
Une centaine d'hommes de la force militaire française anti-jihadiste au Sahel, Barkhane (4 000 hommes au total), va soutenir, sous le commandement du lieutenant-colonel français Marc-Antoine, les troupes africaines déployées au sol lors de cette première opération. Barkhane va apporter aux quelques centaines de troupes malienne, burkinabè et ... Lire la suite
Le président de l’association des Amis de la République Centrafricaine (ARC) insiste sur la tenue d’une concertation, après la première visite de travail du secrétaire général de l'ONU dans le pays, depuis sa prise de fonctions en janvier dernier.
L’avocat parisien, en première ligne des observateurs du récent voyage d’Antonio Guterres dans son pays, opte pour une stratégie de négociations. « Certes, le secrétaire général de l'ONU a promis le rééquipement des forces de défense et de sécurité centrafricaines et l'augmentation de l'aide humanitaire, y compris le renforcement des capacités de la Minusca. Cela ne suffira peut-être pas pour désarmer les milices armées qui contrôlent 14 préfectures sur les 16 que compte le pays. Allons plutôt au dialogue, c’est le moment ».
« Pour les précédentes tenues de dialogue, il manquait à l’appel la ... Lire la suite
Barthélémy Courmont, chercheur à l'Institut des relations internationales, a estimé que les Chinois seraient sur le point de devenir les premiers donateurs devant les Américains en terme d'aides internationales distribuées.
Le chercheur parle de "la rencontre des deux tendances":
- D'un côté, la réduction des montants alloués par les Etats-Unis à l'aide internationale depuis le début des années 2000; la réduction progressive des grands projets d'aide au développement, qui a suivi la fin de la Guerre froide, notamment visible en Afrique, devant les importantes dépenses consacrées à la sécurité et aux guerres depuis 2001; et la réduction de la force de frappe économique des Etats-Unis.
La crise de 2008 n'en étant que la face la plus visible. En comparaison avec les années 1990, Washington a vu ses moyens et son intérêt pour le développement à ... Lire la suite
Le non-respect des engagements par les différents pays a été dénoncé par le directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Erik Solheim, dans son rapport annuel sur l’action climatique intitulé « Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique ».
A quelques jours de la COP23 qui se tiendra du 6 au 17 novembre à Bonn, en Allemagne, le responsable du PNUE a notamment prévenu que l’écart est « catastrophique » entre les promesses nationales de limitation des émissions de gaz à effet de serre et les réductions qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C. « Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions d’émissions nécessaires, creusant un écart dangereux, annonciateur de grands dérèglements (canicules, inondations, ... Lire la suite
Les représentants de plusieurs pays du continent se réunissent du 30 octobre au 1er novembre, dans la ville balnéaire de Skhirat au Maroc, pour lancer une réflexion susceptible de les amener à mieux défendre les intérêts du continent en la matière.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du mandat panafricain confié en mars au roi du Maroc, Mohammed VI, pour élaborer une « vision commune » sur le programme migratoire de l’Union africaine (UA). Elle revêt une importance capitale puisque les propositions qui y sont faites seront soumises au prochain sommet de l’UA, en janvier, à Addis-Abeba. De plus, la question migratoire sera un des grands sujets du prochain sommet UE-UA prévu fin novembre à Abidjan, en Côte d'Ivoire, alors que les Européens cherchent par tous les moyens à limiter l’afflux des clandestins.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, ... Lire la suite
Le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan ont achevé leur mission d’une dizaine d’exercices aux côtés des marines riveraines de la région.
Le Dixmude avait quitté Toulon le 14 août pour rejoindre le Golfe de Guinée. Pour cette 138e mission Corymbe, il était renforcé par un détachement hélicoptère Alouette III ainsi que par un certain nombre de moyens amphibies.
La mission comprenait une soixantaine de véhicules et plus de 200 soldats de l’armée de terre. Les exercices ont reproduit des scénarios réalistes dans le domaine de la sécurité maritime : contrôle de police des pêches, assistance à un bâtiment en détresse, ou lutte contre la piraterie. Visant à faciliter les échanges d’informations entre pays voisins et identifier les axes d’améliorations futures, ils ont fait ... Lire la suite
L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Can Incesu, a souligné la bonne santé des relations bilatérales entre les deux pays, à l'occasion de la commémoration, le 30 octobre à Brazzaville, du 94e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie.
La République de Turquie a été proclamée le 29 octobre 1923. La cérémonie organisée à Brazzaville a mobilisé, autour de l’ambassadeur turc, des membres du gouvernement, des diplomates accrédités au Congo et plusieurs invités de marque. Dans son discours, Can Incesu a assuré que son pays est déterminé à développer davantage ses relations avec le Congo au-delà du niveau actuel. « Le Congo est notre deuxième partenaire commercial dans la zone CEEAC après l’Angola. Il est considéré comme l’un de nos partenaires économiques importants en Afrique», a-t-il fait savoir. « Notre ... Lire la suite
Le président sortant est déclaré victorieux du scrutin du 26 octobre boycotté par l'opposition avec un score à la soviétique (98,26% des voix) mais le pays est plus que jamais divisé.
Le président de la Commission électorale (IEBC), Wafula Chebukati, a annoncé que M. Kenyatta avait recueilli 7,483 millions de voix, soit 98,26% des suffrages contre 73.228 à M. Odinga, qui a réuni sur son nom 0,96% des votes, signe que son appel au boycott a été largement respecté par ses partisans.
La participation, élément crucial de ce scrutin, s’élève à 38,8% de l’ensemble des électeurs inscrits, en très forte baisse par rapport au scrutin du 8 août (79%) annulé par la Cour suprême pour "irrégularités". Le taux de participation du 26 octobre est le plus faible enregistré depuis le retour du multipartisme en 1992.
La victoire de M. Kenyatta pourrait faire l’objet de ... Lire la suite
La directrice générale sortante a insisté sur l'actualité des missions de l'agence onusienne face aux défis du monde moderne, à l'ouverture, le 30 octobre à Paris, de la 39ème conférence générale.
Les 195 Etats-membres de l'Unesco vont se réunir jusqu'au 14 novembre au siège de l'organisation à Paris pour voter son budget et fixer ses orientations pour les deux ans à venir. La République du Congo y est représentée par le ministre de l'Enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua. La conférence générale de cette année revêt une importance particulière, d'autant plus que la nouvelle directrice générale, Audrey Azoulay, sera installée dans ses fonctions, succédant à Irina Bokova.
Pour sa dernière session, elle a évoqué dans son discours les défis auxquels fait face l'Unesco après le retrait des Etats-Unis et d'Israël de l'organisation ... Lire la suite
Arrêté le 29 octobre à l’aéroport de Roissy, en vertu d’un mandat d’arrêt international délivré par son pays, le frère de l’ancien président burkinabè, Blaise Compaoré, a été libéré le lendemain en attente de l’examen d’une demande d’extradition dans l’enquête sur l’assassinat d’un journaliste en 1998.
Selon l'avocat de François Compaoré, Me Pierre-Olivier Sur, il a été laissé libre sous contrôle judiciaire. « Il doit prévenir en cas de voyage à l’étranger », a-t-il déclaré, en présence de son client à leur sortie du palais de justice de Paris. « La justice a estimé qu’il n’y avait pas lieu de donner à ce mandat l’aspect coercitif qu’il réclamait (…). Le Burkina doit encore faire valoir en bonne et due forme une demande d’extradition », a ajouté l’avocat.
Pour Me Pierre-Olivier Sur, « le Burkina Faso fait un ... Lire la suite