Art-Culture-Média
Publié en 2007, Terre Pourpre, le premier roman de Tima Ouamba, est mis en version bande dessinée cette année avec Badik’art et Nach, deux bédéistes congolais qui se sont joints au projet de l'auteur. La bande dessinée Le Mystère de la Terre pourpre a été présentée et dédicacée le 22 avril à Brazzaville.
Tirée à 5000 exemplaires et vendue à 3000 francs, cette oeuvre est l’adaptation du scénario de long métrage (découpage technique des dialogues) du réalisateur Tima Ouamba, lequel scénario est l’adaptation du roman Terre Pourpre du même auteur.
L’histoire de terre pourpre se déroule en 1997 par un flash-back qui est souvent représenté dans un roman. Il s’agit de Michel ,un Antillais de 20 ans, et Mélissa, une ravissante européenne du même âge, qui font leur rencontre sur le quai d’un métro parisien. Cependant, leur conversation se ... Lire la suite
À l’initiative de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel, Ray Lema livrera lors de cette journée, qui sera célébrée le 30 avril, un concert à la salle Ibn Zeydoun.
L’artiste s’était déjà produit en Algérie pour la première fois dans le cadre du Festival Culturel Panafricain. Toujours en quête de nouveautés, de découvertes, d’inspirations, son travail est certainement aujourd’hui une des plus belles synthèses entre musiques africaines et sons du monde entier. Ray Lema est connu en Algérie, dans le milieu du mouvement gnawi car il a enregistré « Safi », un album de référence, avec les Tyour gnaoua d'Essaouira, au Maroc. Amateur d’expériences fraternelles et d’alliances musicales, il a expérimenté la transe rythmique de musiciens gnaoua d’Essaouira dans un album bâti pour l’essentiel autour du répertoire traditionnel.
... Lire la suiteLa Cie Masdanza d’Espagne et le Ballet Okie-Okie vont opèrer, ce 23 avril, à 19 heures le lancement de la cinquième édition sur la scène du Centre Wallonie-Bruxelles (CWB).
Le centre culturel belge qui va servir de cadre à l’ouverture et à la fermeture de l’évènement de la Compagnie Jacques Bana Yanga, le 29 avril, accueillera en tout sept spectacles répartis en trois soirées d’entrée libre. À savoir que celle du 28 avril, la seconde du CWB est réservée à deux formations locales, la Cie Losanganya et Kin-ouest crew. Quant à la troisième date, le 29 avril, elle a pour affiche les associations Donko Seko du Mali, Triangulacion Kultural de France ainsi que la troupe congolaise G-break Dance.
Festival itinérant, pour le week-end, Me Ya Be a choisi de poser ses valises à l’Institut français pour des spectacles payants avec des entrées fixées à 2000 FC. ... Lire la suite
Après sa parution en 2007, le roman « Terre pourpre » de l’auteur et réalisateur Tima Ouamba a été adaptée à la bande dessinée. Il devient « Le mystère de la terre pourpre ».
L’ouvrage adapté en bande dessinée est signé de trois passionnés : Badik’art, le talentueux bédéiste, scénariste et caricaturiste ; Nach, un jeune passionné du dessin et, enfin, Tima Ouamba, l’auteur et scénariste de la BD « Le mystère de terre pourpre ».
À l’image du roman, le crayonnage de Nach sous l’ancrage de Badik’art raconte par un flash-back l’histoire de la guerre de juin 1997 du Congo Brazzaville. Une fiction qui décrit les sombres facettes d'un pays en pleine hostilité. On le lit à travers l'aventure d'Iris Tala, une belle enseignante à l'Université de Brazzaville, qui se lance à la recherche de Bambino, son petit-frère disparu alors que le Congo ... Lire la suite
La semaine du cinéma congolais a été lancée le 21 avril au Centre culturel Jean-Baptiste Tati Loutard de Pointe-Noire. Au menu, la projection de deux films « kaka yo » de Sébastien Kamba et « la Gailloise » d’Amour Sauveur Memy.
Après plusieurs mois d'intense préparation, le rêve d’Alain-Rock Ngoma, directeur du Centre culturel Jean Baptiste Tati Loutard, est dvenu une réalité. Il est en effet l'initiateur de la semaine du cinéma congolais avec la société de production Inzo ya bizizi de Rufin Mbou Mikima en association Clap Congo de Claudia Haidara Yoka. « En organisant cet évènement, nous voulons dire que le cinéma congolais existe aux côtés des autres arts. Il mérite d’être soutenu. Sa promotion et sa vulgarisation dépendent de l’adhésion de tous...Certes, plusieurs écueils subsistent encore dans la formation des cinéastes et acteurs mais ... Lire la suite
Pour garantir sa notoriété auprès du public, la presse congolaise doit pouvoir travailler dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie liées à sa profession. L’appel a été lancé par les différents intervenants à l’ouverture du Festival de films sur la presse libre et responsable, ce mardi 21 avril à Brazzaville.
Le Festival de films de presse libre et responsable qui prendra fin ce jeudi s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année. « Une presse libre et responsable : rêve ou réalité ? », est le thème retenu pour cette activité.
En organisant ce festival, les initiateurs visent non seulement à renforcer la confiance mutuelle et la compréhension entre les journalistes, les ONG et le gouvernement, mais aussi à dégager un consensus entre toutes les parties sur le ... Lire la suite
"Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais embrassez-moi sans crainte et si je ne sais que parler c'est pour vous que je parlerai "
Aimé Césaire - extrait cahier d'un retour au pays natal.
J'ai vu le jour près de ton lit. Ton cours enfle, grossit, danse, s'enroule et se joue des cataractes. Petit cours dévale les pentes et grossit jusqu'à devenir ce fleuve majestueux Congo.
L'étranger a navigué jusqu'à tes côtes, attiré par les couleurs cuivrées et dorées de ton sol, par les teintes ébène de tes arbres.
Un jour, il vogué jusqu'a Loango, a convaincu les chefs de notre cité et de nos corps a fait marchandise.
J'étais des belles. Insouciante, attachée à ma terre. Ma voix se mêlait aux chants des esprits de la forêt. En moi vivait le bonheur qui me ferait tenir pendant les moments de peur.
Saillies violentes en mon village dépossédé de ses corps les plus ... Lire la suite
Les grandes villes portuaires françaises ont tiré une grande part de leur prospérité de la traite. Sait-on l’estimer en termes de chiffres ?
Jean Hébrard : Il est difficile de « chiffrer » la richesse accumulée en France par la traite car elle touchait de nombreux ports : Nantes en tête (avec au moins la moitié des expéditions), suivis de La Rochelle, Le Havre et Honfleur, Bordeaux, Saint-Malo, Dunkerque, Bayonne, sans oublier Marseille sur la Méditerranée. De plus, l’achat des esclaves se faisait par troc de marchandises produites un peu partout dans le royaume et pas seulement sur la façade atlantique. En fait il suffit de se promener dans les rues, sur les places somptueuses qui bordaient les ports à Nantes, Bordeaux ou La Rochelle, de visiter les hôtels particuliers du XVIIIe siècle pour « voir » ce que le sang des esclaves a rapporté.
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Evoquée à l’occasion du Salon de livre de Paris en mars dernier, l'idée de la création d'une bibliothèque numérique s’est concrétisée avec la création d’eBookoo, par le Congolais Maha Lee Cassy, dirigeant du "Groupe +"
Par les réseaux sociaux et à l’occasion de sa participation au Salon du livre de Paris, sur le Stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo, 50 000 personnes se sont manifestées auprès du dirigeant du groupe d'entreprises, lui prodiguant leurs encouragements à la création d’une plateforme en rapport avec le livre. Les entreprises constituant le Groupe + sont toutes spécialisées dans les Nouvelles Technologies et trois d’entre elles sont installées au Congo. L'objectif de cette bibliothèque, explique Maha Lee Cassy, est de : « mettre en avant la littérature africaine en général, et congolaise en particulier, et rendre aux africains ... Lire la suite
C’est à l’occasion du concert qu’a donné l’artiste américain Bruce Sherfield, le week-end dernier à l’Institut français du Congo (IFC), que la diplomate américaine, Stephanie Sullivan, a lancé cette invite.
C’est devant les diplomates en poste en République du Congo, que Bruce Sherfield, a livré ce concert de slam, qui avec les autres formes de musique des jeunes, constitue des moyens profonds pour faire entendre leurs voix et celles des sans voix.
La diplomate américaine a saisi cette opportunité pour dire que le concert qu’a donné Bruce Sherfield, revêt une importance très significative pour l’Ambassade des Etats-Unis. Car il rapproche davantage la culture américaine et congolaise. Il restera aussi à jamais gravé dans la vie de ce slammeur qui a foulé pour la première fois le sol africain et congolais.
En effet, la visite de Bruce Sherfield a ... Lire la suite