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Trois lauréats africains verront leurs projets exposés à la quatorzième Biennale d’architecture de Venise, en Italie, grâce au concours international d’architecture Young Architects in Africa
Le prix a mobilisé 26 pays d’Afrique, dont le Congo, pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de constructeurs, afin de mettre en émoi la vitalité de la jeune architecture africaine.
Après examen de près de 200 projets venus des Africains de la diaspora et de l’intérieur du continent, ces trois pratiques, Architectes de la Justice (Afrique du Sud), Urko Sanchez (Kenya), et André Christensen & Mieke Droomer (Afrique du Sud) ont été nommés finalistes.
Young Architects in Africa est organisé par Architecture-Studio (AS), la maison commune d’architecture de Venise. Il naît suite au succès remporté par le concours de la nouvelle architecture ... Lire la suite
Entre son talent de conteur et de comédien, exprimé dans différentes scènes d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, et ses aptitudes à fabriquer et à manipuler des marionnettes issues des traditions africaines, vietnamiennes, chinoises et birmanes, le Congolais Ulrich Ntoyo, installé en France depuis 2007, mène un parcours brillant d’artiste polyvalent. Sa structure artistique, la Youle Compagnie, recevra la saison prochaine, des subventions Culture à l’hôpital de la direction régionale des Affaires culturelles de la ville de Rouen, en Normandie (France)
La Youle Compagnie s’investit dans les milieux hospitaliers. « Je leur donne le verbe », tranche l’artiste pour nous renseigner sur ses activités artistiques dans les hôpitaux. « La parole est une vraie thérapie », poursuit-il. Cofondée avec Naïma El Qadery, une assistante sociale, la Youle Compagnie, ... Lire la suite
La chercheuse Nathalie Carré a traduit du swahili au francais des carnets de voyage datant du XIXe siècle tenus par des Africains, guides ou interprètes, aux cours d’expéditions menées par des explorateurs et colonisateurs. Nous sommes au lendemain du Congrès de Berlin, qui annonce le partage de l’Afrique entre la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Portugal et la Belgique. Les Européens sillonnent les pistes commerciales, de la côte jusqu’aux Grands Lacs, de l’Afrique à l’Europe en passant par la Russie et l’Asie. Quatre « compagnons obscurs », intégrés dans une élite côtière caravanière, ont raconté leurs périples et les rencontre entre tous ces mondes, posé des mots et leur regard sur ces colonisateurs européens. Trois questions à Nathalie Carré
Les Dépêches de Brazzaville : Quelle est la genèse de ce projet ?
Nathalie Carré: Cette ... Lire la suite
Le Festival d’Avignon, la plus importante manifestation de l'art théâtral et du spectacle vivant international, bat son plein depuis le 7 juillet. Des artistes venus de partout sont venus montrer, avec une certaine pression, leurs créations à un public exigeant. Parmi eux, le jeune contre-ténor congolais Serge Kakudji s’illustre dans Coup fatal, mis en scène par le Belge Alain Platel et présenté dans les colonnes des Dépêches de Brazzaville le mois dernier.
La pièce musicale présentée en ouverture de l’événement marie la musique baroque européenne et les musiques actuelles ou traditionnelles de RDC. Pari risqué mais pari réussi, à en juger les salles combles et l’enthousiasme des spectateurs chaque soirs de représentation.
Du côté de la presse française, on ne tarit pas d’éloges :
Un époustouflant spectacle (…) d’une intelligence magnifique ... Lire la suite
Que peut-il y avoir de commun entre Dumas, Senghor et Tati-Loutard ? Le premier, grand romancier de son temps, était un ami de Victor Hugo. Le second, immense poète noir de langue française et président du Sénégal de l'accession de ce pays à l'indépendance (1960) jusqu'en 1980, a obtenu tous les honneurs de la patrie française reconnaissante, notamment pour son rôle essentiel dans la conceptualisation, la mise en œuvre de l'idée de francophonie et même dans la naissance de l'institution. Quant au dernier, poète de son état, il lui est arrivé de croiser le fer avec la négritude, mais sans jamais tomber dans le piège de la vindicte. Que pourrait-il seulement y avoir entre eux ?
Rien, sans doute, ou si peu ! Et ce peu, se peut-il qu'il ne se trouve que dans l’appartenance à la confrérie des écrivains francophones ? Un peu maigre, en effet. A moins que… ... Lire la suite
C’est le tube de l’année 1987 qui a propulsé le groupe du chanteur, Savuka. Contenu dans l’album Third World Children (enfants du tiers-monde), le morceau est chanté en langue zoulou. Il est en partie dédié au plus célèbre prisonnier politique du monde du moment, Nelson Mandela
Grand succès de ces années-là, Asimbonanga s’est hissé dans l’actualité musicale de l’Afrique du Sud et a déferlé sur la scène du continent, puis du monde. Compréhensible : on était à l’époque de l’apartheid, période où Johnny Cleg, alias le Zoulou blanc, s’est distinctement rallié à des groupes multiraciaux. Ce n’est pas un détail : sous l’apartheid, ce genre de ralliement était illégal.
Avec le groupe Juluka en 1976, la bande reprend des mélodies occidentales fusionnées à celles des musiques zouloues et d’ailleurs : résultat fulgurant, cinq de leurs ... Lire la suite
Le mois de la Sape à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, du 3 au 26 juillet, nous donne l’occasion de découvrir la main ingénieuse et l’imagination fertile de l’artiste et sapologue Marcel Célyre, père du « boubellisme », un nouveau style dans le monde des arts plastiques congolais. Entretien
Les Dépêches de Brazzaville : Qui est Marcel Célyre ?
Marcel Célyre : Je suis un artiste congolais né à Dolisie. Bouillonnant d’inspiration depuis mon enfance, j’ai fait un peu de tout : la danse et le rap, la coiffure mixte, le théâtre, la sculpture du bois et de la pierre, la céramique et la peinture. Fuyant la guerre en 1997, je me suis refugié au Gabon. C’est là-bas où je me suis perfectionné dans les arts plastiques. À mon retour au pays en 2008, j’ai créé une nouvelle façon de m’exprimer, le boubellisme. Je suis donc le premier ... Lire la suite
La capitale camerounaise, Yaoundé, abrite du 19 au 26 juillet la dix-huitièmeédition du festival Écrans noirs sur le thème « Cinéma, art, commerce, industrie. Les cas marocain et nigérian. Quel choix pour l’Afrique centrale ? »
Pour cette dix-huitième édition, Bassek Ba Kobhio, l’initiateur de cette rencontre, entend rendre hommage à ces deux univers cinématographiques. À cet effet, il sera projeté la comédie du réalisateur marocain Mohamed Abderahmane Tazi À la recherche du mari de ma femme en guise de film d’ouverture.
Il est prévu au long du festival le lancement de dix autres bandes provenant de ce pays arabe, suivie de six longs métrages qui seront en compétition. Le cinéma nigérian, de son côté, sera également porté haut lors de cette célébration. La participation de l’une des célébrités du cinéma nollywoodien, Geneviève Nnaji, est à ... Lire la suite
Sorel Eta, le manager du groupe de musiciens autochtones Dima, a tenu une conférence de presse le 10 juillet dans laquelle il a évoqué la tournée qui les a conduits pendant deux mois en Europe et en Amérique du Sud
Le groupe a livré dix-huit concerts en deux mois lors de cette tournée, qui a débuté par la Guyane à Cayenne, Mana et Saint-Laurent. « Après, nous sommes partis à Paris où nous nous sommes produits au musée du quai Branly. Avec l’ethnomusicologue Simha Arom, qui a longtemps étudié les musiques Aka, nous avons donné une conférence-démonstration qui va être conservée dans les archives du musée », a-t-il expliqué.
Après la France, le groupe s’est arrêté pour une journée de relâche en Suisse où est basé leur agent, avant de se rendre en Italie (Bologne), en Belgique et aux Pays-Bas où il a livré des spectacles pour le compte du réseau ... Lire la suite
15 août 1959-15 août 2014 : cela fera 55 ans que ce groupe congolais mythique a été créé. En prélude au concert officiel que va organiser la mairie de Brazzaville, le 12 août prochain, le groupe de Célestin Nkouka -alias ya Célio- et Edo Nganga -alias le patriarche- s’est produit en avant-première à l’institut français du Congo (IFC)
C’est à 19h35 que le groupe est monté sur le podium de l’IFC avec une panoplie d’artistes, conduits par Simon Mangouani (chanteur et chef d’orchestre) et Nganga Edo (le patriarche) qui malgré ses 80 ans d’âge, n’a cessé d’être au-devant de la scène pour danser. Ils ont offert aux spectateurs, un spectacle très émouvant à la dimension d’un orchestre cinquantenaire.
Durant près de deux heures, les Bantous de la capitale ont enflammé le public, par une musique de tout âge. De la rumba odemba en passant par la ... Lire la suite