Art-Culture-Média
Ces prix ont été décernés lors de la dixième édition de cet événement, organisé le 27 février dans la salle des banquets du Palais des congrès
Dédiée à Bernard Makiza, cette cérémonie a offert une vingtaine de prix aux meilleurs professionnels des médias. Le premier prix a été décerné à Claudia Lemboumba-Sassou-N’Guesso, qui a reçu également la carte d’Afrique comme pour montrer l’action qu’elle ne cesse de mener afin de rehausser l’image de la presse congolaise.
S’agissant des organes de presse, l’Oscar du meilleur éditorialiste, en ce qui concerne la presse écrite, a été décerné à Kalina du journal Le Baobab ; l’Oscar de la meilleure photo-reporter à Chebel Satou du département de la communication du chef de l’État ; l’Oscar du meilleur journaliste-reporter à Guy-Gervais Kitina des Dépêches de Brazzaville ; l’Oscar du ... Lire la suite
La conseillère en communication et aux relations publiques du chef de l’État congolais, Claudia Lemboumba Sassou N'Guesso, s’est fait remarquer l’année écoulée dans le mécénat culturel. Intéressée par tous les domaines de la culture, elle estime que les artistes congolais méritent un soutien indéfectible afin que la culture soit la première vitrine du Congo
Les Dépêches de Brazzaville : En 2013, vous avez été au centre d’un grand mécénat au sein de nos artistes. Pourquoi cet élan de cœur ?
Claudia Lemboumba Sassou N’Guesso : Vous devez savoir que moi-même, je me sens quelque part artiste dans l’âme. J’aime l’art de façon générale, la sculpture, la peinture : je collectionne à titre personnel des tableaux, comme ceux de Gotène pour ne parler que de cet artiste. C’est par amour pour l’art que je m’investis dans certains projets. Je ... Lire la suite
Le premier est un musicien reconnu, l’autre est un artiste-conteur pas très connu dans certains milieux et qui pourtant mérite toute notre attention. Ces Congolais résident tous deux en France et ont chacun à sa manière débuté leur cheminement artistique au Congo avant d’éclore à l’étranger.
Le fondateur des Tambours de Brazza, Émile Biayenda n’a pas sa langue dans la poche. Cela nous plaît parce qu’il parle sans concession de son métier, de sa passion et de son engagement. À la une de ce numéro, nous l’avons rencontré à Brazzaville où il était de passage. Et il était temps, à la lumière de la reconnaissance internationale dont bénéficie son groupe depuis quelques années. Traînant derrière lui vingt ans d’existence, Émile Biayenda porte haut et dignement à l’échelle planétaire l’étendard du tam-tam africain. Son projet La Route des ... Lire la suite
Bien en possession de leurs moyens et maîtres de la scène, les percussionnistes du jeune groupe ont fort animé la Salle Brel du Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) le 27 février, soirée initiale de l’évènement organisé en prévision du Festival Mbonda Elela programmé début juin.
Le CWB a refusé du monde, assis à même le sol empêchant les allées et venues ou debout au fond de la salle le public ne se gênait pas de la promiscuité. Le spectacle valait sans doute la peine de faire taire toute récrimination à l’endroit des retardataires qui n’arrêtaient pas de se faufiler quitte à voir ne fût-ce qu’une parcelle du podium.
Avec sept ou onze percussionnistes grelots aux poignets, selon la pièce, en avant-plan de la scène accompagné par un xylophone, deux cloches métalliques et un mokwese, une sorte de clavecin traditionnel, le ballet était lancé. Le public ... Lire la suite
Jusqu’au 23 mars 2014, le conteur congolais Jorus Mabiala se produira au Festival du conte d’Oran, en Algérie
Ce conteur, né en 1976 
à Brazzaville, a fait ses débuts au sein du ballet de danse et théâtre Monama à Pointe-Noire. Passionné de conte, il fonde la compagnie Africa Graffitis en 1997 et émerveille le public du Centre culturel français par ses contes empreints du souffle minkengué, son ethnie. Son attachement à la sagesse de son terroir, l’amène à créer à Pointe- Noire le festival Retour au Mbongui, qui se déroule chaque année depuis près de quinze ans. Jorus Mabiala a le départ chevillé au corps, toujours prêt à répandre le sulfureux parfum de ses contes dans différents festivals en Europe, en Afrique et en Amérique. Il est depuis dix ans directeur artistique du festival Racont’arts en Kabylie. Dans le cadre du Festival du conte ... Lire la suite
Petit-fils du défunt cardinal Émile Biayenda, dont il a hérité le nom, sa propension familiale le disposait à devenir prélat, comme ses frères et son oncle, car il dit « en avoir les germes dans le sang », mais c’est sur la scène musicale qu'Émile récite ses litanies. Ce quadragénaire est à la tête du groupe culte les Tambours de Brazza dont il fut le fondateur en 1991. Ce groupe tourne dans de grands festivals en Europe et en Amérique
Les Dépêches de Brazzaville : Peut-on savoir les raisons de votre venue au Congo ?
Émile Biayenda : La raison de ma venue ici relève dans un premier temps du caractère privé. Et dans un deuxième temps, il y a un côté artistique parce que il y a un an, à l’occasion de la soirtie de l’album Sur la route des caravanes on avait commencé un travail avec une équipe de réalisateurs pour faire un reportage sur le voyage ... Lire la suite
Quelques semaines après la sortie de l’incontournable Twelve Years A Slave de Steve McQueen dans lequel elle campe le rôle de la jeune esclave abusée Patsey, Lupita Nyong’o brille plus que jamais sous les feux des projecteurs. Une ascension qui pourrait trouver son point culminant dimanche soir, lors de la quatre-vingt-sixième édition de la cérémonie des Oscars
Lupita Nyong’o est nommée dans la catégorie de la meilleure actrice dans un second rôle, face à Sally Hawkins (Blue Jasmine), Jennifer Lawrence (American Hustle), Julia Roberts (August : Osage County) et June Squibb (Nebraska). Avec un seul rôle, la voilà projetée dans la cour des grands. Née au Mexique en 1983 et deuxième d’une famille de six enfants, Lupita Nyong’o, fille d’un père politicien et d’une mère à la tête d’une fondation de lutte contre le cancer, a grandi avec sa famille au ... Lire la suite
Stocktown, du nom de Stockholm (Suède), ville berceau de ce collectif original et créatif qui vient de sillonner l’Afrique à la découverte de sa culture urbaine. Pendant six mois, Teddy Goitom, Benjamin Taft et Senay Berhe ont voyagé et promené leur caméra au Kenya, en Angola et en Afrique du Sud
De ce voyage est né Stocktown x Africa, une série de neuf documentaires sur cette culture urbaine flamboyante qui fait vibrer les grandes villes du continent. Au gré de leurs rencontres avec les protagonistes de leurs petits films, les trois garçons de Stocktown révèlent une scène artistique dotée d’une force créatrice impressionnante. Le point de départ de leur aventure : explorer autant de disciplines que possible, « recueillir des expériences et en faire quelque chose », affirment-ils au site internet Lejournalinternational.fr.
Stocktown a croisé la route ... Lire la suite
C’est sous le signe de la communion et de la solidarité avec le peuple de la République centrafricaine (RCA), secouée par une crise politique aux répercussions socio-humanitaires désastreuses très graves, que les clubs Rotary de Brazzaville ont célébré le 109e anniversaire de la naissance du Rotary international et la Journée mondiale de l’entente entre les peuples au Mikhael’s hôtel de Brazzaville
La célébration de cet anniversaire a été l’occasion pour le président du Rotary club Djoué-Doyen, Fila Hyacinthe Défoundoux, de rappeler l’histoire du Rotary international.
C’est le 23 février 1905 que Paul Harris et trois de ses amis se réunissent pour la première fois afin de discuter de leurs expériences, donnant naissance au premier club service au monde, à savoir le Rotary club de Chicago. Paul Harris, son initiateur, souhaitait intégrer dans un club ... Lire la suite
L’artiste préparait son prochain album « This is me » dans lequel il avait consacré quelques titres à l’œuvre salvatrice de Dieu.
La nouvelle est tombée tel un couperet en la matinée du 13 février. Les mélomanes kinois venaient, en effet, de se réveiller avec un cœur serré en apprenant la disparition, depuis la région parisienne, de Jean Émeneya Mubiala (57 ans). De quoi est mort le King ? Des spéculations sont allées bon train dans la ville. L’on évoque toutefois un infarctus tout en hésitant à le rattacher à sa lourde opération de cœur de 2012. Le « Roi de Masatomo » est bien parti dans l’au-delà.
Pour ceux qui suivent de près la carrière de cet artiste d’exception, il n’y a pas lieu de s’émouvoir lorsqu’on sait que son sort était scellé depuis trois ans. La maladie l’avait cloué au lit pendant des longs mois jusqu’à lui ... Lire la suite
