Art-Culture-Média
Un vernissage de l’exposition « Boulevard d’Afrique, Boulevard Jane et Jean Rouch » a été ouvert, le 3 février à Brazzaville, dans le cadre du centenaire hommage à l'illustre réalisateur français et à son épouse.
Le « Mois Rouch » est présenté par l’Institut français du Congo (IFC) à Brazzaville et Fifi Tamsir Niane Cochery. Marie Audigier, directrice déléguée de l’IFC, a présenté l'exposition, avant de donner la parole à l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery.
Le diplomate français a indiqué que Jean et Jane Rouch réunissent les mouvements d’une vie, à l’instar du champ et du contrechamp qui structurent l’espace cinématographique et lui insufflent sa dynamique.
L’année 2017 a-t-il précisé, a commémoré le centenaire de la naissance de Jean Rouch, l’homme du cinéma du réel, dont l’œuvre est indissociable ... Lire la suite
L'artiste-chanteuse-plasticienne convie les mélomanes de la musique classée entre rumba, afro-beat et afro pop, à prendre part au cocktail de presse qui sera organisé, le 10 février, à l'occasion de la sortie de son opus Femme noire.
L'album Femme noire nous raconte le pouvoir de conteuse avec grande force des paroles écrites à l'encre de l’ADN de Simbou Vili, lancée dans le grand bain de la scène par Nzongo’Soul. En commun avec l’artiste décédé le 10 janvier dernier, la ferme envie de prendre racine dans la tradition dans les aspects sociologiques et philosophiques : Kongo pour l’un et vili pour l’autre.
Depuis ses débuts en musique, il y a près de quinze ans, les albums de Simbou Vili, Mame (2002) ou Africa si Riche (2011) puisent dans les influences traditionnelles teintées de modernité à l’africaine. Chantés avec une performance vocale à la voix ... Lire la suite
Étudiante en licence 3 à la faculté des sciences économiques, option économie internationale, à l’université Marien-Ngouabi, Gloriam Ngamiyé passe la quasi-totalité de son temps dans son atelier de couture situé à Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville. Qui est cette créatrice pour laquelle l’art est en train de prendre le dessus sur les études ?
« Si mon art peut avaler mes études, ce n’est pas un problème, parce que je me suis déjà lancée. Peu importe les obstacles, je serai toujours là. Mais je parviens à joindre les deux bouts du mois avec ce que je fais. Surtout quand le travail est bien fait, on ne peut pas être déçu. Je me sens donc bien dans ce que je fais. Aujourd’hui, mes parents sont d’accord, ils m’apprécient et m’encouragent », confie Gloriam Ngamiyé aux Dépêches de Brazzaville.
Créatrice-styliste-modéliste, ... Lire la suite
Jasmine Dzondo, de Brazzaville ; Esthia Audrey Dembet et Laulhita de Lancôme, de Pointe-Noire, sont les trois dames choisies pour leurs actions ménées courant 2017 au profit du bien-être social et pour la promotion de la femme congolaise.
L’association Collectif diversité sud parisien est basée à Paris, en France. Dirigée par Gabriel Mossoua, elle agit dans le cadre du co-développement en Afrique. Chaque année, elle décerne, en collaboration avec le système Symposium Malala elengi, des trophées aux Congolaises, en particulier, et aux Africaines, en général, qui œuvrent dans divers domaines au profit du bien-être social.
Pour l’année qui venait de s’achever, cette association a distingué trois Congolaises. La cérémonie de remise des prix aura lieu à Pointe-Noire, le 11 mars, à l’occasion de la célébration internationale du mois de la femme.
« Pourquoi ... Lire la suite
Depuis sa création, le plus grand évènement de la musique urbaine gambienne rassemble jusqu’à quinze mille jeunes dans le stade de Bakau.
Lors d’un concert qui dure de la nuit au petit matin, on assiste à une véritable effervescence musicale avec, pour seul principe, le micro ouvert à tous. En effet, durant la première partie, le micro appartient aux courageux qui souhaitent se produire devant la foule sans avoir peur d'être moqués, sifflés puis chassés de la scène...
Dans la deuxième partie, ce sont toutes les idoles de la jeunesse gambienne, surtout les rappeurs, qui présentent, tour à tour, en 15 mn, leurs derniers tubes.
C’est en 2007 qu’Abdou Karim Faye, connu sous le nom de « Waagan », lance avec son compagnon Francis Abdul Malik Mendy, alias « Xmyls », les Open mics dans les quartiers des villes gambiennes. Au départ, le dernier vendredi de la ... Lire la suite
Les prestations satisfaisantes et ininterrompues du groupe congolais n’ont pas laissé indifférents les organisateurs de la grande manifestation de la culture et des arts qui se tient du 1er au 4 février dans la ville de Ségou, au Mali.
Près de soixante-treize groupes venant de toutes les régions d’Afrique prennent part au festival sur le Niger dans diverses disciplines (musique, théâtre, contes, légendes, danse, éducation artistique, cinéma). Ainsi, sur les berges du fleuve Niger, au « Quai des arts », sont attendus cinquante-quatre groupes de musique, sept troupes de théâtre et conte, trois groupes de danse et neuf manifestations traditionnelles. En marge du festival, Ségou va abriter aussi le colloque "La caravane culturelle pour la paix", les expositions et une foire internationale.
"Ségou, ville d’architecture" est le thème retenu comme lors de ... Lire la suite
Hommage à Jean Rouch
Bill Kouélany monte sur les planches ce soir à l’IFC
La fondatrice des Ateliers Shams présente sa mise en scène de la pièce théâtrale Bac ou Mariage, ce 3 février, à l’Institut français du Congo.
C’est à l’occasion de la Journée commémorative de Jean Rouch, réalisateur et ethnologue français, mort en 2004, que Bill réunit les jeunes artistes congolais autour de cette nouvelle création.
Bac ou mariage est une pièce écrite conjointement par Fifi Tamsir Niane, peintre, comédienne, dramaturge, réalisatrice et Gérard Noyer, en 1987. Elle met en scène l’histoire d’une jeune fille dakaroise, Soukey, qui souhaite poursuivre ses études jusqu’à l’obtention de son diplôme d’économie. Malheureusement, ses parents désapprouvent son vœu et voudraient la marier à un vieux polygame, M. Gueye, directeur d’une usine. Par ... Lire la suite
Peu avant la mise en terre, une cérémonie de recueillement a été organisée au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi, le 1er février. Au cours de celle-ci, le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, a déposé une gerbe de fleurs sur le cercueil de l'illustre disparu.
Né le 3 mai 1955 à Brazzaville, Faustin Nzongo dit Nzongo Soul, a rendu l’âme le 10 janvier 2018 en France, à l’âge de 63 ans. Sa dépouille est arrivée dans son pays natal, le 31 janvier, par le vol d’Air France. Après un passage au domicile familial, la dépouille a été exposée toute la nuit du 31 janvier au 1er février au Cercle culturel Sony-Labou- Tansi, où une cérémonie de recueillement a eu lieu en présence du monde culturel et artistique.
Dans son oraison funèbre, Médard Milandou, chroniqueur culturel, a retracé le parcours professionnel de l’illustre artiste. Licencié en ... Lire la suite
L’ambassadeur de France en Espagne, Yves Saint-Geours, a remis les prix aux trois lauréats du concours international de photographie Alliance Française en Espagne et EFTI, édition 2017, dont le premier prix a été remporté par le photographe congolais Baudouin Mouanda.
Dans son discours, le 31 janvier, en présence de plusieurs invités, l’ambassadeur a tenu à saluer les trois lauréats pour leur performance. Yves Saint-Geours, admiratif du travail des trois photographes, a souligné le caractère international de l’édition 2017. Près d’un millier de postulants ont pu concourir à cette édition ouverte à tous les auteurs photographes professionnels du monde entier, une ouverture « à la recherche d’excellence en matière de photographie contemporaine internationale ayant pour objectif de découvrir des photographes de talent et de soutenir le développement de ... Lire la suite
L'artiste aura marqué de son génie plusieurs musiciens congolais. Quelques-uns d’entre eux, plus ou moins proches et émus, livrent leurs souvenirs.
Djoson le philosophe : Nzongo soul est une des icônes de la musique congolaise. Je me souviens de ces années-là, où dans des bars nous dansions au rythme du mythique « Walla ». Personnellement, j’ai été beaucoup marqué par son intellect. Il parlait beaucoup de langue et a pu concilier à sa façon la musique et la philosophie bantoue, ou encore la musique traditionnelle et moderne. Sur ses traces, je prône l’intellectualisme dans la musique. Cette qualité qui permet de donner un regard respectueux sur ce métier. C’est pour ce genre de valeurs que Nzongo Soul est pour moi un modèle.
Le grand rebelle : Je le voyais à la télé à travers les clips qu’il tournait avec des élèves. Je dirais qu’il a ... Lire la suite