Politique
Le Front citoyen pour le changement de la Constitution (F3C) a été créé le 6 avril à Brazzaville. L’objectif vise à faire adhérer le plus grand nombre possible de Congolais à cette démarche en vue de changer la Constitution du 20 janvier 2002
L’emblème et la devise ont été dévoilés par le président de la commission ad hoc, Clotaire Ouélo Louango, en présence du président du F3C, Justin Koumba, et de son vice-président, Pierre Mabiala, respectivement président de l’Assemblée nationale et ministre des Affaires foncières et du domaine public, ainsi que de parlementaires et cadres natifs du Niari.
Le F3C est représenté par la carte du Congo, illuminée par une étoile jaune d’or, dont le rayonnement part de Dolisie en direction des autres départements. Avec pour devise « Engagement, tolérance et paix », le front a pour objectif de s’investir pour ... Lire la suite
Révision de la Constitution : plus de 120 000 signatures pour contrer la feuille de route de la Céni
Outre le rejet de la modification du mode de scrutin des députés provinciaux tel qu’envisagé par l'institution électorale, la pétition initiée par la société civile exige aussi la démission de tous les gouverneurs et des assemblées provinciales considérés comme fonctionnant de manière illégitime et hors délai constitutionnel.
La bataille engagée par l’opposition pour dissuader la classe politique congolaise à ne pas toucher à la Constitution, précisément en ses dispositions verrouillées telles que définies en son article 220, vient d’atteindre un tournant décisif avec la pétition initiée par la société civile du Katanga. Cette dernière, plus prolixe que jamais, est sortie de ses réserves pour amorcer une campagne contre toute velléité de révision constitutionnelle. Le discours porte comme l’atteste l’adhésion massive de la population ... Lire la suite
Réuni en session inaugurale le 6 avril à Brazzaville, le conseil fédéral du Parti congolais du travail (PCT) a appelé ses militants à, notamment, mieux cerner les forces en présence en vue de gagner les élections locales
Après avoir fait mention dans son allocution de la restructuration des organes de base et intermédiaires du parti à Brazzaville et à la mise en place de la fédération, le président Gabriel Ondongo a invité les militants à plus d’ardeur au travail afin de mériter la confiance du parti.
Soulignant les défis importants auxquels la fédération doit faire face dans le contexte politique actuel, il les a invités à plus de responsabilité au regard de l’immensité des tâches à accomplir. « Tous les membres et sympathisants de notre fédération sont invités à participer résolument à l’animation dynamique de nos structures afin de les ... Lire la suite
À l’unanimité et par consensus, les filles et fils du département de la Sangha ont confié la charge de suivi et d’évaluation de la municipalisation accélérée de leur département, en 2015, à Serge Blaise Zoniaba, ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi
C’est à Ouesso que s’est tenue, le 4 avril, l’Assemblée générale qui a porté serge Blaise Zoniaba à la tête de ce comité dont le bureau exécutif compte dix huit membres. Entre autres figures du département présentes dans ce bureau : le premier vice-président de l’Assemblée nationale, René Dambert Ndouane ; Dominique Aloka, deuxième questeur du Sénat ; Jean-Louis Fragonard. Le préfet du département, Adolphe Elembe, est le 4ème vice-président chargé des festivités alors que la 5ème vice-présidence a été confiée à Emmanuel ... Lire la suite
Président d’un mouvement associatif (Moco) installé à Paris, Tony Bolamba a récemment séjourné à Kinshasa avec, à la clé, des contacts utiles visant la légalisation de sa structure plutôt active à l’étranger. Dans son itinérance, cet opposant pondéré, qui ne cesse d’alimenter le débat national de ses réflexions, a participé à une tribune sur la RDC à Washington avant l’étape de Bruxelles où il a pris part au dernier sommet Afrique-UE. Partout où se discute le sort du continent noir, il est présent et ne manque pas d’y apporter une touche particulière à travers ses réflexions. Ci-dessous, son entretien avec les Dépêches de Brazzaville en rapport avec les enjeux politiques de l’heure en RDC.
-Les Dépêches de Brazzaville : Peut-on connaître la position du Mouvement pour le Congo en rapport avec la controverse suscitée par la perspective de ... Lire la suite
Le débat lancé à Impfondo et à Dolisie par les sages des départements de la Likouala et du Niari sur la révision de la Constitution du 20 janvier 2002, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique congolaise.
Dans notre livraison n° 1979 du jeudi 3 avril 2014, nous avons publié les points de vue de six dirigeants des partis politiques de l’opposition et un extrait de la réaction de la diaspora du Niari vivant à Brazzaville. Les démarches amorcées par Les Dépêches de Brazzaville à l’endroit des dirigeants des formations politiques de la majorité présidentielle sont demeurées infructueuses. Certains d’entre eux disent qu’ils murissent encore la question avant de s’engager dans le débat.
D’autres affirment qu’ils attendent que la direction politique de la majorité présidentielle arrête un argumentaire commun qui ... Lire la suite
C’est le moment, pense Vital Kamerhe et ses amis, de consolider la démocratie en RDC en la faisant asseoir sur des bases solides.
Au cours de la dernière Convention de l’opposition tenue à la paroisse Notre-Dame-de-Fatima, les participants ont fait un sévère réquisitoire contre la Commission électorale indépendante (Céni) appelée à faire preuve de neutralité dans la conduite du processus électoral en cours. Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Bertrand Ewanga et les autres membres de la plate-forme « Sauvons le Congo » ont plaidé pour un audit des bureaux de l’institution électorale de l’époque de la CEI en 2006 à celle de la Céni de 2011. Au besoin, ils pensent saisir la justice pour ce faire. Aujourd’hui plus qu’hier, l’opposition ne cesse de marteler sur l’impérieuse nécessité de doter le pays de nouvelles institutions légitimées par le peuple ... Lire la suite
Le peuple congolais est, par ailleurs, invité à "rejeter toute idée ou tentative tendant à changer le mode d’élection du président de la République et des députés provinciaux".
La Convention de quatre jours (du 31 mars au 3 avril) organisée par la plate-forme « Sauvons la RDC » regroupant plusieurs tendances de l’opposition dont la Coalition pour le vrai dialogue (CVD), les Forces acquises au changement (FAC) et la société civile a, comme il fallait s’y attendre, débouché sur la réaffirmation de leur engagement à combattre toute forme de révision constitutionnelle. Vital Kamerhe, Martin Fayulu et les autres opposants ayant pris part aux assises de Notre-Dame-de-Fatima ne font plus mystère sur leur intention de barrer la route au camp présidentiel dans son obstination à modifier la Constitution. Ils évoquent un complot ourdi contre le peuple congolais et ... Lire la suite
Le non-respect de la procédure dans la création de ce département qui ne fonctionnerait qu’au niveau de troisième graduat est à la base de cette décision.
Une situation assez confuse se passe présentement à l’Université de Kinshasa (Unikin), précisément au département de droits de l’homme créé sur une recommandation de la 42e session du conseil des universités. Les étudiants de troisième graduat de cette filière ne sont pas prêts à acquiescer à une décision du recteur Jean Berchmans Labana Lasay’Abar suspendant le fonctionnement de cette filière au sein de l’Unikin. Ces étudiants se disent prêts à marcher pour protester contre cette mesure qui les préjudicie fortement étant donné qu’ils ont évolué avec les enseignements et payé les frais académiques requis. « Nous ne savons pas où aller, à qui nous référer. Et là, nous sommes dans ... Lire la suite
Le Collectif des opérateurs économiques du Congo (Copeco) ont exprimé, le 3 avril à Brazzaville, leurs déboires au cours d’une audience avec le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba. « Les opérateurs économiques souffrent d’un problème de paiement des créances de 2012 et 2013. Nous traversons des moments difficiles, car un secteur privé ne peut se développer que si l’État l’accompagne. Nous participons aux appels d’offre et nous réalisons les projets. Ainsi, nous voulons que le ministre des Finances, Gilbert Ondongo, nous accompagne dans ce travail, en payant les créances, car nous devons, à notre tour, payer nos travailleurs », a déclaré le président du Copeco, Paul Nestor Mouandzibi Ndinga.
Ces difficultés ne sont autres que le non-paiement des dettes depuis 2012. Celles-ci ne cessent de croître. Le montant de cette dette ... Lire la suite