Art-Culture-Média
Christène Moussa, journaliste à la radio Mucodec, a reçu le prix de meilleur reportage pour l’environnement édition 2024 dans la catégorie radio et Mélissa Samba Pambou, journaliste à Tsieleka média, dans la catégorie télévision.
Lancé en juin par la délégation de l'Union européenne au Congo, le concours de meilleur reportage pour l'environnement a dévoilé les résultats de son édition 2024 le 8 novembre au mémorial Pierre-Savorgnan-de- Brazza en présence de sa directrice Bélinda Ayessa ainsi que de plusieurs autres autorités, à savoir Juste Désiré Mondelé, ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local ; Torben Nilsson chargé d’affaires et chef de délégation adjoint au sein de l’Union européenne (UE) en République du Congo ; Lionel Vignacq, directeur de l’Institut français du Congo,etc.
Sur les neuf ... Lire la suite
De retour au pays après avoir participé du 30 octobre au 3 novembre à Moscou à la finale de l’Olympiade de la langue russe où il s’est imposé troisième parmi les lauréats, Philipp-Immaculé Mongo-Ondina-Bakoula est revenu sur son parcours à ce concours et son séjour au cours d’une conférence de presse organisée, le 8 novembre, à la Maison russe.
Sur la vingtaine des candidats provenant de différents pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique, Philipp-Immaculé Mongo-Ondina-Bakoula était le seul Congolais, le seul Africain et le seul francophone à participer à la finale de l’Olympiade internationale de la langue russe 2024. Le dernier virage de ce concours s’était déroulé en deux phases : écrite et orale. La phase écrite consistait à disserter sur un personnage russe ou une thématique au choix. Philipp avait mis en avant sa connaissance de la langue ... Lire la suite
Le rendez-vous qui célèbre la mode et la créativité africaine, tout en apportant un soutien indéniable aux créateurs et aux artisans du continent, aura lieu du 5 au 8 décembre à Pointe-Noire. Pascaline Kabré Turmel, la promotrice, a animé le 8 novembre une conférence de presse en compagnie des différents partenaires pour fixer l’opinion sur son organisation.
Dix ans après la première édition tenue en 2014, le Carrousel international de la mode va lancer la 11e édition qui a pour thème « Alliances gagnantes : trouver le partenaire qui boostera votre croissance pour aller plus loin ». Elle fera peau neuve avec beaucoup d’innovations apportées à l’organisation et à la programmation. Un élargissement perceptible des partenaires pour donner encore plus de professionnalisme à l’événement afin de répondre aux attentes des professionnels et du ... Lire la suite
Le corps sans vie de Henri Germain Yombo dit Beethoven, décédé le 16 octobre dernier en France, a été exposé la matinée du 8 novembre à l’esplanade du Palais des congrès de Brazzaville, où un hommage lui a été rendu par des autorités du pays avant son inhumation à Makoua, sa ville natale.
La cérémonie funéraire s’est déroulée en présence de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Marie-France Lydie Pongault, et de plusieurs artistes musiciens. Elle a été marquée par l’éloge de l'illustre disparu fait par le conseiller du président de la République, chef du département Télécoms et Économie numérique, Yves Ickonga. « Il est des hommes dont les noms resteront à jamais gravés sur la pierre des ouvrages qu’ils auront bâtis ; des hommes qui, à force de labeur et d’ingéniosité, auront écrit leur ... Lire la suite
Auteur-compositeur et interprète congolais exportant sa musique partout dans le monde, l’artiste musicien Fredy Massamba sera en concert ce 9 novembre à l’Institut français du Congo (IFC). Dans une interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville, Fredy apporte plus de précision sur ce rendez-vous qu’il se veut un moment unique au rythme de ses mélodies.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Ce n’est pas votre première prestation à l’IFC. Quelle sera la particularité de celle-ci ?
Fredy Massamba (F.M.) : Ce concert est une demande des fans. Il y a deux ans, je suis venu ici, j'ai fait un grand concert dans le cadre d'un festival sur l'environnement. Et c'est ça qui a donné ce désir de revenir, tellement il y avait des demandes. Nous avons donc fait une requête à l’IFC qui s’est montré favorable. C'est donc pour le public que je suis ici. Ce ... Lire la suite
Auteur-réalisateur, scénariste et photographe, Ismaëli Imoini Nzoba, 23 ans, fait partie de la nouvelle génération qui contribue au rayonnement du septième art en Centrafrique et plus largement dans la sous-région Afrique centrale. À travers le cinéma, il veut conter sa nation et élargir les collaborations au sein du continent. Entretien avec un jeune passionné.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Qu’est-ce qui vous a emmené dans l’univers du cinéma et quel objectif poursuivez-vous ?
Ismaëli Imoini Nzoba (I.I.N.) : Le cinéma est une autre manière de raconter des histoires. L'amour pour cet art est la première raison pour laquelle j'ai voulu le faire. Au fur et à mesure que j'ai appris, j’ai réalisé qu’à travers ce métier je pouvais donner mon point de vue en ce qui concerne l'environnement qui m'entoure. La République centrafricaine est ... Lire la suite
Depuis le 25 octobre dernier, l’artiste Simbou Vili, de son vrai nom Marie-Hélène Loembe, vient de publier son premier roman aux Editions Paari. À l’image de son premier album Mame, elle puise l’essence de son roman dans une subtile fusion d’influences traditionnelles.
Dans le récit où se mêlent l’occultisme, le monde des dieux et le royaume des ombres des traditionnels contes africains, une jeune fille sera confrontée à son destin. C’est l’histoire de Kumba, une princesse loango. Elle aura, en effet, la charge de partir en quête d’une clé spécifique, celle de la porte de l’oubli...
Aidée et guidée par les sages, le devin du village et le conseil des Mères, elle va visiter le monde invisible et découvrir des valeurs telles que la persévérance, le courage et l’empathie...
L’auteure propose en annexe deux chansons ''Mama'' et ''Mwinda'', ... Lire la suite
Initié par l’association Bantu culture sous la thématique « Arts-culture et patrimoine : leviers pour bâtir le Congo que nous voulons », le festival Alima sera présenté aux artistes et mécènes culturels le 13 décembre prochain pour annoncer les couleurs de ses activités qui vont se tenir du 12 au 15 mars 2025, à Brazzaville et Oyo.
Créé dans l’objectif de mettre l’art et la culture au service du développement, le festival Alima vise à promouvoir les musiques traditionnelles et contribuer à la valorisation des œuvres d’arts des artisans et artistes évoluant dans les départements de la Cuvette et la Cuvette-Ouest.
L’association Bantu culture qui fait le pont entre les cultures ancestrales en voie de disparition à cause de la mondialisation s’attache à une philosophie propre à elle ; à savoir « Un peuple sans culture est un peuple sans ... Lire la suite
Dans les anciennes traditions africaines, des lieux et moyens de communication étaient aménagés selon les situations pour se donner les nouvelles. Au Congo, la fumée, le tambour, la marche à pied, la bouche à oreille, les cornes d’animaux, les cloches, les crieurs, les signes étaient des techniques utilisées pour transmettre des informations parfois les plus complexes.
Comparés à ceux d’aujourd’hui, les anciens moyens de communication se distinguaient par leur originalité dans la transmission des informations à la population.
La fumée était l’un des plus fiables pour atteindre un grand nombre de personnes dans différents villages quelques soient les distances qui les séparaient. Elle était utilisée le jour. Sa couleur claire ou foncée,avait une signification bien précise connue de tous, tout comme différents sons des tambours, cornes, sanzas et ... Lire la suite
Romancier de l’identité, Henri Lopes prend très tôt, comme la plupart des écrivains congolais, ses distances avec la Négritude. Une distance qui se manifeste sous la forme d’un discours argumenté lors du festival panafricain d’Alger dont il est le porte-parole de la délégation congolaise.
Patrie adoptive de Fanon, l’Algérie est à l’époque l’avant-poste de progrès de la décolonisation. Voilà pourquoi les discours d’Henri Lopes et de Stanislas Adotevi sont les plus incisifs. L’un et l’autre représentent deux pays dits « progressistes ». A la différence du discours iconoclaste d’Adotevi, qui deviendra son essai-manifeste, Négritude et Négrologues ; celui d’Henri Lopes est pondéré. Même s’il entend regarder au-delà de la race, son propos est moins idéologique qu’esthétique. Il tourne le dos à la Négritude, inaugure l’ère des ... Lire la suite