Art-Culture-Média
Le professeur Simra Arom, 86 ans, Ethnomusicologue, directeur de recherche émérite au Centre national de recherches scientifiques (CNRS-France), est souvent présenté comme la référence mondiale en matière de recherches sur la musique polyphonique des populations autochtones Akas. Les Akas passent à ses yeux comme les maîtres et les génies de la musique.
Les Dépêches de Brazzaville : De plus en plus des voix s’élèvent pour évoquer une possible extinction des populations autochtones en général et les Akas en particulier. Leur musique serait également menacée de disparition. Partagez-vous cet avis ?
Professeur Simra Arom : Il est vrai que si les Akas disparaissent, leur musique va également disparaître avec eux. Pour le moment on ne parle pas encore de disparition des Akas. Je suis très étonné de l’entendre. Chez les Akas de la Centrafrique (au nord de la ... Lire la suite
Le groupe traditionnel Ndima, avec ses artistes autochtones venus de Kombola dans la Likouala au nord du Congo, a brandi le drapeau tricolore du Congo à la fin de tous les spectacles qu’il a animés du 8 au 10 juillet à l’occasion du très célèbre festival de Rudolstadt dans le centre de l’Allemagne où il a été un des rares invités venus de l’Afrique au sud du Sahara.
Dans l’ensemble le groupe Ndima (la forêt en langue Aka) a donné trois spectacles. Son manager Sorel Eta a animé également une conférence-débat avec plusieurs dizaines de personnes (de différentes nationalités) désireuses de découvrir la richesse de la musique polyphonique des Akas, puis leur mode de vie.
Vendredi 8 juillet, comme tous les jours de l’été, le soleil semble traîner dans le ciel avant de se coucher (après 22 heures, heure locale) à l’horizon de la coquette cité de ... Lire la suite
Le réalisateur et producteur de Pointe-Noire est hôte du Festival international du cinéma de Kinshasa (Fickin) où son film Grave Erreur a été projeté l’après-midi du 6 juillet. Le film dans lequel il joue vraisemblablement le rôle du méchant a été un véritable coup de cœur des cinéphiles. Dans cet entretien avec les Dépêches de Brazzaville, il revient sur le sujet de son film et affirme qu’il aime à sortir des sentiers battus en parlant de certains aspects de la nature humaine comme il l’a fait dans ce long métrage récipiendaire du prix de la meilleur fiction au Festival Ya beto de Pointe-Noire en avril dernier.
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire et réaliser Grave erreur, y a-t-il une histoire là-dessous ?
Richi Mbebele (RM) : Non. C’est suite à une simple observation. Parmi tous les sujets que j’ai ... Lire la suite
Ulrich Kevin Kianguabeni décroche la mention « Très honorable avec les félicitations du Jury » à la soutenance de sa brillante thèse doctorale consacrée à la protection du patrimoine culturel au Congo, le jeudi 7 juillet 2016, à l’Université d’Orléans.
Les membres du Jury composés de François Priet, professeur de droit public, université d’Orléans, Florent Garnier, professeur des universités, Université de Toulouse Capitole, Patrick Le Louarn, professeur de droit public, université de Nantes, Samuel Kidiba, directeur de l’école du patrimoine africain à Porto Novo au Bénin, Philippe Tanchoux, maître de conférences en Histoire du droit, université d’Orléans, ont salué à l’unanimité le remarquable travail du nouveau docteur, ainsi que sa brillante prestation orale.
La thèse soutenue et présentée publiquement par le docteur Ulrich Kevin ... Lire la suite
La période de vacances d’été est devenue, pour la région parisienne, synonyme de fins de semaines en plein air au Mont Valérien, à Suresnes, avec une transportation de l’esprit et du corps ailleurs
Le soleil n’était pas au rendez-vous pour la première rencontre festive, en fin de semaine dernière, lors de l’ouverture de la guinguette de l’édition de 2016. Mais peu importe le temps : en famille ou entre amis, les Parisiens se sont déplacés, malgré les averses, jusqu’à l’espace du rendez-vous aménagé par Cyriaque Bassoka et Célestin Sounda Stewart, « pourvu que les mets proposés et le rythme soient à la hauteur de l’ivresse de l’été… », s’entendait-on dire de la part des participants.
Comme d’habitude, le bouche à oreille fonctionne entre amis. « On a besoin de se lâcher », confie un habitué de la guinguette. « Nous sortons à ... Lire la suite
Moké Film Festival en ligne de mire à Pointe Noire : un nouveau rendez-vous culturel dans la capitale océane
Depuis le 30 juin dernier, l'appel à candidatures pour la participation à la présélection au festival a été clos. Désormais, les préparatifs vont bon train pour accueillir la 1ère édition du Moké Film Festival qui se tiendra du 2 au 6 Août 2016 au Royal Cinéma, à Pointe-Noire au Congo, avec une ambition de devenir la manifestation la plus importante du cinéma dans la sous-région.
Initié par l'espace Basango connu pour ses événements culturels diversifiés, les organisateurs entendent réaliser un évènement pour le grand public congolais. A travers cette rencontre, ils promettent de réunir tous les professionnels de l’audiovisuel de la région, facilitant ainsi le développement de projets en commun et d’échanges d’informations sur des sujets ... Lire la suite
Visiblement, Pierre Cardin n’en a pas fini avec la mode. « Je ne m'arrête pas. Comme un peintre ou un écrivain, j'ai besoin de m'exprimer », confie le célèbre couturier également homme d’affaires et amateur d’art.
Doyen français des créateurs de mode, Pierre Cardin a marqué les années 60 de son style futuriste. Ce samedi dans le sud-est de la France, il présente une nouvelle collection composée de 150 à 200 silhouettes. Homme d’affaires, son dernier grand défilé parisien remonte à novembre 2013.
« La raison d'être de ma vie, c'est la mode », explique à l’AFP Cardin, fils d'immigrés italiens, qui a commencé sa carrière en 1946 auprès de Christian Dior dont il a été l'un des premiers employés. Précurseur du prêt-à-porter, il a ensuite volé de ses propres ailes et connu le succès notamment avec ses robes-bulles. Depuis, chez Cardin la mode ... Lire la suite
Plutôt animé, le lancement de la troisième édition du festival de Bimpa production opéré, le 5 juillet, à la faveur de quatre fictions dont les films congolais Meta S.O.S et, a accueilli grand monde sous la grande Halle de l’Institut français (IF).
Il ne fait aucun doute que les Kinois sont friands de cinéma. L’ambiance qui a régné à l’ouverture a bien témoigné de l’intérêt porté au 7e art. En effet, les films étrangers à l’affiche, autant que les réalisations congolaises ont reçu un bon accueil du public qui a pris d’assaut la Halle de la Gombe. Plus une place de vide à cette soirée initiale.
Les Kinois ont semblé préféré les productions locales à Rod zegwi dan Pikan et Alma qu’ils ont par ailleurs commenté et applaudi. Mais plus que tout, ils ont salué avec beaucoup plus d’enthousiasme les avant-premières de Meta et S.O.S. Sans doute ... Lire la suite
Dans le cadre de son « Programme d’éducation à l’image » le festival projette, depuis le mercredi 6 juillet, des films pour jeune public tous les jours à partir de 10 heures dans la salle polyvalente de l’Institut français (IF), à l’exception de vendredi.
Bimpa production a choisi de consacrer les matinées de la 3e édition du Festival international du cinéma de Kinshasa (Fickin) aux jeunes cinéphiles à travers une programmation spéciale faite en majeure partie de films d’animation. Les projections ont démarré au lendemain de son lancement avec une série de quatorze films d’animation de l’école de Kassel en Allemagne. Pour la plupart composé d’écoliers en vacances, le public qui a ensuite suivi la sélection de fictions pour jeune public, des films taïwanais du Cinemaformosa, a beaucoup apprécié ces moments.
Les réalisations congolaises devaient ... Lire la suite
« Makingo ma ndima » ou « les voix de la forêt », spectacle vivant donné à quelques pas de l’ambassade du Congo en France. En une heure, ce fut un réel voyage au cœur de la forêt équatoriale à la découverte des peuples autochtones Aka et de leur musique
Mercredi 5 juillet, plus d’une centaine de personnes ont choisi le Musée Dapper, entre 19 h et 20 h, avant d’aller suivre la 2ème mi-temps du match de quart de finale de la Coupe d’Europe opposant le Portugal au Pays de Galles. Sur scène, deux femmes et quatre hommes dont l'ambition était, visiblement, de partager des émotions incroyables et multiples à travers des créations et des interprétations tirées du vécu de leur quotidien : chasse, naissance, funérailles ou les relations sociales chez les Aka.
Sans fard ni maquillage tribal, les six artistes sont apparus sur scène tour à tour, tantôt en ... Lire la suite
