Art-Culture-Média
Le duel Georges Foreman/Mohamed Ali, qui se déroula en 1974 à Kinshasa, en avait séduit plus d’un à l'époque. Le poète romancier et dramaturge congolais Caya Makhélé a écrit un texte qui parle de cette aventure, intitulé « Destin », qui sera mis en scène par le Congolais Ferdinand Bantsimba
La création de ce spectacle de théâtre entre Brazzaville et Kinshasa relate l’histoire d’un homme qui perd les pédales et se prend pour Mohamed Ali. « J’avais envie de créer ce spectacle à Kinshasa parce que c’est un événement qui s’était passé là-bas. Malheureusement les choses ont fait que ça ne s'est pas passé pas comme j’aurais voulu, car avec les expulsions qui ont lieu en ce moment à Brazzaville, cela devient compliqué de traverser le fleuve. Caya Makhélé est un ami et j’aime bien son écriture. Il avait écrit ce texte depuis deux ans ... Lire la suite
Nouvelle édition des rencontres Palabres autour des arts à la Librairie-Galerie Congo le mercredi 28 mai à Paris
Le thème de cette rencontre étant l'auto-édition, les livres chroniqués sont des romans édités par les auteurs eux-mêmes. Il s'agit de : Elikia/Espoir (Eveline Mankou), Flots d’encre (Joss Doszen), Le Bal des débutants (Nadia Origo) et Les Contes de Mabah (Marius Bonfeu). Le livre qui sera ensuite mis à l'honneur est le recueil de nouvelles Sous mes paupières, Extérieur vies (L’Harmattan) écrit par les membres du collectif Palabres autour des arts : Joss Doszen, Dibakana Mankessi, LaRéus Gangoueus, Emmanuel Goujon, Aurore Foukissa, Liss Kihindou, Reine Mbéa, Touhfat Mouhtare, Marien Fauney Ngombé et Rachid Santaki (préface de Sami Tchak).
« Le collectif Palabres autour des Arts, fondé par l'écrivain congolais Joss Doszen, présente le récit des ... Lire la suite
Paris. Notre Soirée littéraire : Maloba ya Ebale, les dits du fleuve. Dans le cadre du partenariat entre Livres et Auteurs du Bassin du Congo et du Marché de la poésie de Paris, la Librairie-Galerie Congo célèbre la poésie congolaise d’hier et d’aujourd’hui. Avec la participation d’Alima Madina, Jean-Luc Aka-Lévy et une lecture exceptionnelle du comédien Roch Amedet Banzouzi. Jeudi 5 Juin, 23 rue Vanneau, Paris VII, dès 19 heures, entrée libre.
Paris. Concert : Christine Salem, chanteuse réunionnaise qui mélange créole malgache et swahili, donne un concert exceptionnel en partenariat avec le musée du Quai-Branly. Accompagnée d’un kayanm, son instrument fétiche, Christine Salem promène sa voix grave et son chant en créole, malgache, comorien ou swahili au gré d’un maloya qui prend aux tripes, mélangeant subtilement musique de l’océan Indien et ... Lire la suite
Côte matève, dans le 6e arrondissement Ngoyo de Pointe-Noire, contrée située à 1 kilomètre du poste de péage, a vécu le 25 mai une ambiance particulière. La 14e édition de ce festival a été lancée dans cette bourgade pour rendre hommage à Ta Benoît, un dignitaire de la sagesse orale ancestrale disparu il y a deux mois. Un sage qui, toute sa vie, s’est évertué à transmettre à Nestor et Jorus, ses fils, l’art du conte
Ta Benoît qui a vécu les derniers jours de sa vie à Côte matève, a été un passionné du conte. Un art qu’il voulait prospère et qu’il a su léguer à ses fils, Nestor et Jorus Mabiala, lors des nuits passées à la belle étoile autour du feu au Mbongui. En 2001, les deux frères vont donc créer la compagnie de conte Africa Graffitis, dans le but de réunir les artistes de la parole autour des valeurs communes, de la promotion du ... Lire la suite
Grande première du genre à Kinshasa, l’organisation de la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise (CCIFC) inaugurée le 26 mai en début de soirée portera sur les volets économique et culturel.
La soirée inaugurale essentiellement culturelle devait démarrer par un geste bien significatif, à savoir la pose de la première pierre de l’extension du lycée français René- Descartes. Le fait que le directeur général du CCIFC avait tenu pour une réelle manifestation d’« une vision large de la culture » dans les détours de la conférence de presse organisée le 24 mai à l’Institut français. Laquelle manifestation s’inscrit dans l’esprit de la première Semaine française qui demande à être perçue tel un « événement créé pour montrer l’offre française et répondre aux besoins économiques de la RDC ». En effet, pour Franck Mériau, ... Lire la suite
La première fiction de la réalisatrice belgo-congolaise relate la vie de petites filles scolarisées dans un pensionnat congolais dans les années 50.
Le tournage du film a eu lieu en 2013 à Mbanza-Boma dans le Bas-Congo. Godelive, personnage principal, est une petite fille solitaire et introvertie qui a du mal à trouver sa place auprès de ses camarades. Elle éprouve des difficultés à maîtriser la langue française et subit les brimades des autres élèves. La jeune écolière se réfugie ainsi dans un monde de souvenirs où elle se remémore les moments passés avec sa grand-mère.« Sœur Oyo est tirée d’une anecdote familiale que m’a racontée ma maman. Quand elle était une petite fille, elle était au pensionnat de Mbanza-Mboma, au coeur de la forêt du Bas-Congo. Dans ce pensionnat, il y avait beaucoup de serpents qui s’introduisaient souvent la nuit dans le ... Lire la suite
Lancé le 22 mai à l’Institut français du Congo de la ville océane, le festival de la biodiversité a pris fin le 24 mai au lycée de Mpaka, après trois jours d’intenses activités culturelles, éducatives, pédagogiques sur la biodiversité ou diversité biologique, terme désignant toutes les formes de la vie sur terre et ses caractéristiques naturelles
Lors des deux derniers jours du festival, les acteurs de l’environnement se sont donnés rendez-vous vendredi à l’Espace culturel Yaro à Loandjili, dans le 4e arrondissement, et le samedi au lycée de Mpaka dans le 6e arrondisement Ngoyo, pour partager et échanger sur la biodiversité.
Comme lors de la journée inaugurale, les ateliers enfants (le conte sur les tortues marines, la sensibilisation sur la mangrove par Renatura, l’atelier d’écriture et l’espace des jeux pédagogiques) ont été au rendez vous ... Lire la suite
Après la première représentation qui a eu lieu le 27 mars dernier au Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad), puis le 16 mai au même endroit, cette pièce a été jouée pour la énième fois, ce vendredi 23 mai à la préfecture de Brazzaville
Jouée par le Théâtre national congolais, la pièce « Nganga Mayala » est un texte écrit par Ferdinand Mouangassa, mis en scène par Marcelin Kiwassi et Pascale Touloulou. Cette pièce pathétique parle de la promotion de la femme et du soutien actif des jeunes à des transformations sociales progressistes.
La thématique de cette pièce est un fait actuel et revendicateur car, à travers Nganga Mayala, la femme est valorisée, elle n’est pas placée au second plan. Elle a le même droit que l’homme dans la gouvernance d'un pays ou d'un royaume. La Centrafrique en est un exemple parmi tant ... Lire la suite
Venus respectivement de France et de Côte d’Ivoire le week-end dernier, les percussionnistes sont les premiers hôtes de la 2e édition du festival de percussion à avoir atterri dans la capitale.
À moins d’une semaine de l’événement qui passe pour l’un des plus grands rendez-vous attendu le week-end du 30 mai au 1er, le Festival Mbonda Elela accueille déjà ses invités. Les deux artiste précités déjà dans nos mûrs ont un agenda chargé qu’ils entament dès ce soir.
En provenance de Côte d’Ivoire, Rita Djieka Legre a d’entrée de jeu confié aux Dépêches de Brazzaville qu’elle a « plusieurs cordes à son arc ». Ce n’est en effet pas trop dire quand l’on sait que l’Ivoirienne joue tout à la fois à la batterie, aux percussions, particulièrement le djembé, chante et danse, « plusieurs atouts », comme elle le dit, qui font d’elle une ... Lire la suite
La cérémonie a eu lieu le dimanche 25 mai à l’Institut Thomas Sankara situé dans le premier arrondissement Lumumba, en présence de plusieurs membres de cette association et de divers invités
Expliquant le bien-fondé de cette manifestation, le coordonnateur des sections des départements de Pointe-Noire et du Kouilou, Charles Loundou Mikounagui, de l’association Louzolo Amour-OPH, a expliqué : « Depuis le 20 mai 1992, il y a eu un événement spirituel à Kibossi et les villages environnants que l’on n'a pas pu interpréter charnellement. Une lumière est apparue avec une intensité que l’on ne peut pas apprécier à l’œil nu, cette lumière symbolisant le retour de l’étoile de David à la demeure de l’éternel », a-t-il déclaré.
Ainsi les prospectus de l’association distribués pour la circonstance stipulent que l’étoile qui était apparue à ... Lire la suite