Politique
Le chef de l’État congolais a reçu lundi au Palais du Peuple, une délégation des leaders religieux de la République centrafricaine, conduite par l’évêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga
Au coeur de cet entretien, les recherches de solutions de sortie de crise et la participation de l’Église à la question sécuritaire du pays. « Apporter des réponses à la question sécuritaire ce n’est pas seulement une question de force. Mais aussi une question de l’esprit. Et ce travail-là, nous, leader religieux, nous le faisons au quotidien », a déclaré, à sa sortie d’audience, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, qui était accompagné du grand Imam de Centrafrique, Oumar Kobine Layama, et du Révérend Nicolas Guerekoyame, président des associations des Églises évangéliques région Afrique centrale.
Au cours de cette audience, les leaders ... Lire la suite
Du 26 au 28 mai, une délégation de parlementaires des pays membres de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), participent à la 22e assemblée régionale Afrique ainsi qu’à la conférence sur les changements climatiques
Au cours de ces moments d’échanges, les parlementaires sont appelés à réfléchir sur les questions d’intérêts communs. Cependant, l’actualité dominante dans les pays africains de l’espace francophone en période pré-électorale, incite à la réflexion sur l’avenir de la gouvernance démocratique. « Dans plus d’un pays, les élections sont devenues des aventures à haut risque et une menace à la stabilité des États ainsi qu’à la cohésion nationale. L’annonce des élections angoisse souvent les populations hantées par les syndromes de guerres civiles dont elles ont éprouvé durement le martyre dans le passé », ... Lire la suite
Changement de la constitution : les jeunes du Niari exigent la tenue d’un référendum constitutionnel
Dans une déclaration rendue publique le 24 mai dans la capitale, les jeunes du département du Niari vivant à Brazzaville, se sont dits entièrement acquis au changement de la constitution de 2002. De vive voix, ils ont invité le président de la République à organiser un référendum constitutionnel afin de rendre ce projet possible
Réunis au sein de la Dynamique pour la paix, que dirige Pierre Mabiala, les jeunes du Niari, qui sont venus en masse à ce meeting en salle, rejettent en bloc toute démarche et option visant la pérennisation et/ou la révision de la constitution du 20 janvier 2002.
La jeunesse du Niari soutient plutôt, de façon solidaire, le changement intégral de cette loi fondamentale par voie référendaire, afin de l’adapter au contexte actuel et faire face aux défis de l’heure. «Considérant que la constitution de 2002, présente des tares qui ... Lire la suite
Après le lancement de la campagne de structuration des organes intermédiaires, les secrétaires permanents de la Force montante congolaise (FMC) ont procédé, du 14 au 25 mai, à la mise en place des comités des neuf arrondissements de la capitale, ainsi que celui du district de l’île Mbamou
L’objectif étant d’implanter cette formation politique sur toute l’étendue du territoire national, la structuration de Brazzaville qui a pris plus de temps que prévu est intervenue après le département de la Lékoumou. Cette cérémonie couplée à l’installation des comités, a permis la mise en place d’un secrétariat composé de sept membres dans chaque arrondissement.
Ainsi, les bureaux des secrétariats sont composés d’un président ; d’un secrétariat chargé de l’organisation et des ressources humaines ; d’un secrétariat chargé de la communication et de la ... Lire la suite
À l’occasion de sa sortie officielle le 24 mai à Brazzaville, la nouvelle plateforme politique dénommée Mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnel (MCROC) a appelé le peuple congolais à s’opposer au changement de l’actuelle constitution
Dans une déclaration lue par sa porte-parole, Gilda Gambou Moutsara, à cette occasion, ce mouvement qui se réclame pacifique et non violent, a appelé le peuple congolais à se tenir debout pour faire échec au « coup d’État constitutionnel en cours ».
L’histoire, souligne la déclaration, nous enseigne qu’à travers le monde, les violations de constitution ont souvent généré des guerres fratricides, a ajouté le mouvement, composé entre autres du Parti social–démocrate congolais (PSDC) de Clément Mierassa, ancien ministre du Commerce de 1991 à 1992, et de l’Union patriotique pour le renouveau ... Lire la suite
La promulgation de cette loi y afférente réduira le contraste entre le nombre élevé de sites de production hydro-électrique et l’accès difficile à l’électricité.
La loi sur la libéralisation de l’électricité en RDC votée au Sénat, le 15 novembre, tarde à être promulguée au grand dam des opérateurs privés qui attendent mettre la main à la pâte. À la Banque mondiale, on attend plus que l’effectivité de cette loi pour passer à l’action à travers un accompagnement soutenu du gouvernement et des operateurs privés de sorte à créer les conditions pour que le développement du secteur hydraulique puisse se mettre en place et, avec lui, le développement du secteur privé. En fait, la Banque mondiale se dit prête à aider le gouvernement à inverser la tendance qui fait que la RDC, nonobstant les atouts dont elle dispose en termes du nombre élevé ... Lire la suite
Décédé le 15 mai à Brazzaville, des suites d’une courte maladie à l’âge de 72 ans, l’ancien ministre de la Santé et de la Population, Alphonse Gando, a été inhumé le 26 mai au cimetière du centre-ville de Brazzaville. Peu avant, la Nation lui a rendu un dernier hommage au Palais des Congrès en présence du couple présidentiel, des membres du gouvernement et de tous ceux qui l’ont connu
Ministre de la Santé et de la Population de janvier 2005 à janvier 2007, le docteur Alphonse Gando est né le 27 septembre 1942 à Landza, district de Bétou, dans le département de la Likouala. Après ses études primaires à Bétou et un passage éclair à l’École de Poto-Poto de Brazzaville, Alphonse Gando est admis au Concours d’entrée au Collège normal Raymond Paillet de Mbounda à Dolisie, dans le département du Niari en 1956. Il y étudiera jusqu’en 1960. Dans ... Lire la suite
Ce leader associatif exhorte, par ailleurs, le gouvernement à se préoccuper davantage des problèmes sociaux de base des Congolais qui ne demandent pas mieux que de vivre en toute décence.
À la tête du Mouvement pour le Congo (Moco), Tony Bolamba ne rate jamais une seule occasion pour commenter l’actualité politique de son pays et partager ses réflexions avec la communauté. Un exercice routinier qu’il affectionne pour recadrer le débat politique, surtout lorsque celui-ci arpente des sentiers sinueux. Tel est le cas de la récente visite de John Kerry à Kinshasa perçue par une certaine opinion comme une caution à son attachement à la non-révision de la Constitution. Pour certains leaders politiques, en effet, le secrétaire d’État américain a clos le débat de 2016 en plaidant pour le strict respect de la Constitution. Une attitude que Tony Bolamba trouve ... Lire la suite
Faute de consensus sur les points débattus, le Rassemblement de la majorité présidentielle (RMP), les partis de l’opposition républicaine et ceux du centre, ont renvoyé au mardi 27 mai, la suite des pourparlers entamés dimanche dernier.
À cet effet, deux commissions ont été mises en place pour débattre de ces questions. Elles rendront leurs conclusions ce même mardi. Selon une source, il se pourrait que certaines dispositions de ces recommandations soient revues, notamment la loi électorale.
S’adressant à tous les acteurs politiques présents à cette rencontre, le Secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo, en sa qualité de président de la majorité présidentielle a, dans son mot introductif, invité l’ensemble de la classe politique à faire preuve de maturité afin que des solutions concrètes soient trouvées aux différends ... Lire la suite
Des doutes persistent sur la capacité de l’équipe attendue à apporter les solutions aux problèmes des Congolais à moins de deux ans de la présidentielle.
Le temps qui passe réduit l’importance de la mise en place d’un gouvernement de cohésion nationale promis par le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, au mois d’octobre 2014. L’intérêt d’une pareille initiative demeure uniquement pour les futurs bénéficiaires des postes ministériels et leurs formations politiques. De plus en plus, l’attention de l’opinion est orientée vers l’organisation des élections municipales, urbaines et locales annoncées au début de l’année 2015 alors que la présidentielle est fixée, sauf changement, en décembre 2016.
Les sept mois passés dans des tractations politiques ont vidé de sa consistance le bien-fondé de ce gouvernement et des doutes persistent sur sa ... Lire la suite