Politique

L’entrée en vigueur du décret sur la mise en place d’un « nouveau système de contrôle des flux téléphoniques des réseaux des opérateurs des télécommunications en RDC » va occasionner la hausse des prix des appels, SMS et internet de l’ordre de 60%, estiment des experts.
Un décret du Premier ministre fixe les modalités de calcul et des taux des revenus de prestations de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications. Entré en vigueur depuis le 11 décembre en exécution de la décision du conseil des ministres du 23 novembre dernier, il attend d’être publié au Journal officiel pour commencer à produire ses effets. En attendant, le débat enfle au sein de l'opinion quant à son opportunité qui ne sera pas sans laisser des traces bien que motivé par le besoin de contrôler les flux téléphoniques des opérateurs du secteur des ... Lire la suite

Pour justifier la décision de son institution, Corneille Nangaa, qui était devant la presse le 20 décembre, à Kinshasa, a évoqué des problèmes logistiques, l’insécurité qui prévaut actuellement à Yumbi, dans la province de Maï Ndombe, ainsi que la persistance de la maladie à virus Ébola au Nord-Kivu et en Ituri.
Les Congolais n'iront pas aux urnes le dimanche 23 décembre pour élire les nouveaux animateurs des institutions de la République. Ils devront patienter quelques jours supplémentaires pour espérer accomplir leur devoir citoyen. L’annonce du report des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, a été faite par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa, via une conférence de presse qu’il a animée au siège de l’institution électorale.
L'échange avec la presse a eu ... Lire la suite

Le Conseil de sécurité a exhorté, le 18 décembre, toutes les parties au processus électoral en République démocratique du Congo (RDC) à faire preuve de « la plus grande retenue » dans leurs actions et leurs déclarations, en s'abstenant de toute provocation et des discours violents.
Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni, mardi, pour évaluer l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre et le processus électoral en RDC. Il a fait un tour d’horizon de la situation politique dans le pays en cette période préélectorale. Il a été établi après constat que, quoique des progrès aient été réalisés dans la préparation technique des scrutins, le processus reste émaillé de divers incidents qui, à l’heure actuelle, plombe la campagne électorale à quelques jours des élections.
Tout en déplorant les pertes en vies humaines, les ... Lire la suite

L'organisation de défense des droits de l'homme indexe les autorités politico-administratives, cadres de l’administration publique et agents de services de sécurité qui ont planifié et exécuté les actes décriés avec le concours de certains jeunes.
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) se dit profondément préoccupée par les violations des droits de l’homme enregistrées en marge de la campagne électorale. Dans un communiqué publié à quatre jours du déroulement des scrutins, elle se dit également inquiète à la suite de la non-publication de la liste définitive des électeurs par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
152 cas des violations des droits de l’homme
En marge de la campagne électorale en cours, l’Acaj a assuré avoir enregistré, à ce jour, cent cinquante-deux cas des violations des ... Lire la suite

L’autorité urbaine de Kinshasa justifie sa décision par la confrontation que s’apprêteraient à se livrer les extrémistes de tous les camps politiques à la veille des scrutins.
La décision du gouverneur de la ville de Kinshasa de suspendre la campagne électorale est tombée tel un couperet, le 19 décembre. Une mesure qui stoppe net l’engouement populaire en cette période d’effervescence particulière entretenue par des candidats à divers niveaux des scrutins. Alors que les trois candidats à la présidentielle les plus en vue étaient en passe de terminer leur campagne électorale à Kinshasa après avoir sillonné l’arrière-pays, la décision d'André Kimbuta est venue quelque peu perturber leur agenda.
Dans sa correspondance, l'autorité urbaine évoque plusieurs incidents et violences ayant émaillé la campagne électorale des candidats à la ... Lire la suite

Deux policiers seront théoriquement présents aux abords de chacun des soixante-quinze mille bureaux de vote répartis à travers le territoire national. Les forces armées seront présentes partout où la répression sera nécessaire face aux groupes armés qui chercheraient à torpiller le processus.
Le compte à rebours a déjà commencé pour la tenue des élections prévues pour le 23 décembre. Outre la Commission électorale nationale indépendante qui met présentement les bouchées doubles pour assurer l’effectivité de ces scrutins historiques en veillant sur les moindres détails organisationnels, le ministère de l’Intérieur et Sécurité, de son côté, envisage un dispositif sécuritaire de taille afin de parer à toute éventualité. Autant dire que le gouvernement redoute, le jour du vote, des dérapages qui proviendraient des ennemis de la démocratie ... Lire la suite
Le premier expert congolais en droit constitutionnel et ancien ministre de l’Intérieur est décédé, le 12 décembre, à Saint Ouen l’Aumône, en grande banlieue parisienne, où il résidait depuis plusieurs années.
Le ministre Alexis Gabou s’en est allé. La triste nouvelle lue sur les réseaux sociaux a été confirmée par un proche de la famille en France. Docteur d’Etat en droit, l’ancien ministre est né le 14 novembre 1936 à Brazzaville. Il a fait une partie de ses études au séminaire Mbamou avant de les poursuivre au lycée Chaminade de Brazzaville. A partir de 1957, il a étudié à la faculté de droit de Nancy, puis à celle de Nantes, en France.
Homme politique reconnu, il a exercé en tant que juriste et occupé de hautes fonctions dans la magistrature congolaise. Il a enseigné au Centre d’enseignement supérieur de Brazzaville, puis à ... Lire la suite

L'ensemble des documents, 1 662 386 au total, a été réceptionné depuis lundi par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et le déploiement est annoncé pour le 22 décembre.
La tenue effective des élections le 23 décembre demeure pour la Céni un défi majeur. À cinq jours de cette échéance, la Céni s’attelle à réunir toutes les conditions requises à l’organisation de ce nouveau cycle électoral. Après une attente qui devenait longue et harassante, la Centrale électorale a finalement réceptionné, le 17 décembre, un important lot des imprimés électoraux. Il s’agit d’un total de 1 662 386 fiches et procès-verbaux des résultats qui ont été convoyés à partir de l’Afrique du Sud où ils ont été imprimés par un Boeing 747. Ceci est le résultat du déplacement que venait d’effectuer, dans ce pays, le président de la ... Lire la suite
Trois mois après le lancement du projet dans la perspective du processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), le Haut-commissaire chargé de la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas, a ouvert le 18 décembre, à Kinkala, chef-lieu du département, les dialogues entre les communautés.
Le Haut-commissaire chargé de la réinsertion des ex-combattants a expliqué qu'il s’agit des plates-formes qui auront pour missions, entre autres, d’œuvrer en faveur de l’instauration ou la restauration d’un environnement apaisé et de dialogue à travers la promotion des droits humains, la cohésion sociale et la paix au sein de la population. Elles seront constituées, a-t-il poursuivi, des volontaires choisis par les différents acteurs du conflit ou des groupes communautaires sur la base des critères bien précis. L’objectif à terme, a-t-il ... Lire la suite

L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) a fait savoir qu'en cas de commission de tout acte de violence qui entraînerait la destruction des biens publics ou privés, mort d’hommes ou atteintes à l’intégrité physique des Congolais, les personnalités auteures intellectuelles de ces actes et leurs exécuteurs seraient tenus responsables.
Notant sa préoccupation face à des appels à la violence lancés par certains candidats ou par leurs partisans pendant cette période de campagne électorale, l’Asadho estime que ces propos extrêmement graves sont de nature à créer et à entretenir des tensions maintenant, le jour du vote et après. « En cas de commission de tout acte de violence qui entraînerait la destruction des biens publics ou privés, la mort d’hommes ou atteintes à l’intégrité physique des Congolais, ces personnalités et ... Lire la suite