![]() Obsèques d’Etienne Tshisekedi : un stade plein pour des hommages au père de la démocratie congolaiseSamedi 1 Juin 2019 - 12:30 Les Kinois ont pris d’assaut l'infrastructure sportive, tôt le 31 mai, malgré la longue procession partie auparavant de l’aéroport de Ndjili pour chuter, vers les trois heures du matin, à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire où le corps du sphinx de Limete avait été déposé avant d'être repris en début de la journée.
Après avoir déposé la dépouille du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social et ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire, vers 3 h du matin du 31 mai, les Kinois ont aussitôt pris d’assaut, dès les premières heures, le stade des Martyrs de la pentecôte, pour saluer sa mémoire. Aux alentours de 13h, lorsque le corps sans vie de l'opposant historique y a fait son entrée, il n’y avait presque plus de place. A côté des membres de la famille dont son épouse, maman Marthe Kasalu Tshisekedi; son frère et chef de la maison civile de Félix Tshisekedi, Mgr Gérard Mulumba; ses fils au nombre desquels le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, les Kinois, toutes tendances confondues, étaient là, pour honorer le monument politique congolais. La compassion des chefs d’Etat africains Certains chefs d’Etat africains ont également participé à ces obsèques. Paul Kagame du Rwanda et Joao Lourenço de l’Angola ont été les premiers, le 31 mai, à déposer leurs gerbes de fleurs devant la dépouille de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Ils ont été suivis par Denis Sassou N'Guesso du Congo-Brazzaville, Faustin-Archange Touadéra de Centrafrique et Edgar Lungu de la Zambie. Les présidents ougandais, guinéen, kényan, sénégalais, malien, égyptien, russe, zimbabwéen, chinois et le roi du Maroc ont envoyé des représentants. Toute la journée du 31 mai a été réservée aux hommages populaires avant la mise en terre, le 1er juin. Tshisekedi met tout le monde d’accord
Malgré certaines critiques, personne n’a su minimiser l’apport de feu Etienne Tshisekedi dans la démocratisation du pays. Tous les Congolais ont affirmé se reconnaître dans son combat et dans sa vision incarnée par deux slogans: «Le peuple d'abord » et «Le peuple gagne toujours ».
Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :L'entrée du cortège funèbre au stade des Martyrs /Adiac Notification:Non |