EPST : des syndicats des enseignants poussent Willy Bakonga à la démission

Jeudi 30 Juillet 2020 - 14:50

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Ces organisations réunies dans une synergie reprochent au ministre la gestion opaque et personnalisée des fonds alloués par la Banque mondiale au secteur de l’éducation en RDC.

 

La synergie des syndicats des enseignants du Congo regrette qu’aucun effort n’ait été fourni pour assurer la sécurité sanitaire aux élèves et aux enseignants dans le cadre de la reprise des enseignements projetée au 3 août 2020 en vue de clôturer l’année scolaire en cours. Tout en fustigeant le calendrier aménagé publié par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), la synergie des syndicats des enseignants annonce la reprise des cours au 17 août pour permettre aux écoles de procéder aux actions d’assainissement.

Evoquant la gestion opaque et personnalisée des fonds de la Banque mondiale destinés à l’éducation par le ministre Willy Bakonga, le porte-parole de cette synergie, Jean-Bosco Puna, recommande que les deux tests de fin des cycles primaires et secondaires, le test national de fin d’études primaires et les examens  d’Etat   s’organisent dans le contexte de la gratuité, étant donné qu’une ligne budgétaire couvre cette dépense. La synergie déplore également que les enseignants de nouvelles unités ne soient toujours pas payés, malgré les promesses. A l’issue de cette assemblée générale tenue le 29 juillet au centre Libala Mwimda à Limete, la synergie des syndicats des enseignants ont exigé, enfin, la démission du ministre Willy Bakonga, avant la rentrée scolaire prochaine.

Il est indiqué que certains enseignants avaient déjà qualifié d’irréaliste le calendrier aménagé publié par le ministère de l'EPST en vue de permettre un atterrissage en douceur à l’année scolaire 2019-2020. Mais également certaines autres structures syndicales du secteur menace d’appeler leurs membres à la grève dès la reprise des activités si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Cette situation amène certains observateurs à dire que l’année scolaire, qui a été bloquée par la pandémie à coronavirus, n’est pas encore sauvée. Un mouvement de grève des enseignants, ont-il fait savoir, annihilerait tous les efforts fournis en vue d’éviter que cette année scolaire soit déclarée blanche.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le directoire de la synergie des syndicats des enseignants lors de cette réunion DR

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