Littérature : Doris Djamba, une plume qui émerge

Vendredi 2 Avril 2021 - 13:02

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Doris Djamba est écrivain originaire de la République démocratique du Congo. Il est auteur de trois ouvrages dont il nous dévoile le contenu dans cet entretien.

Les Dépêches du Bassin du Congo : Doris Djamba, qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture ?

Doris Djamba : C’est en 2012 que je me suis lancé officiellement dans la profession d’auteur écrivain. J’ai débuté ma carrière avec des courtes et petites histoires non extravagantes, couchées au format bandes dessinées que je faisais lire aux gens gratuitement. Le goût d’écrire, je l’ai eu qu’après avoir lu les différents ouvrages des écrivains de la RD Congo comme Zamenga Batukezanga et de certains écrivains étrangers. Après la lecture continuelle et approfondie des autres, je me suis fixé donc l’objectif d’emboîter les pas des classiques de la littérature africaine avec la bonne intention d’exceller. Les écrits coulent dès lors de mes veines et mes rêves cauchemardesques pour faire jaillir une littérature envoûtée par mes émotions et mes pensées. 

L.D.B.C : Pouvez-vous nous parler succinctement de vos publications ?

D.D :  J’ai trois ouvrages déjà parus ayant pour thématique de fond l’homme et la société. D’abord ‘’Philo, femme d’affaires’’ publié en France aux éditions Jets D’encre. Philo, 25 ans, redoutable femme d’affaires, possède l’une des plus grosses fortunes du Congo. Tout ce qu’elle désire, elle l’achète avec son argent ou se le procure grâce à ses charmes dont elle sait si bien jouer. Pourtant, son cœur est vide. Vide depuis que l’avion de ses parents et de ses sœurs s’est crashé, vide depuis que son mari est décédé. Mais Philo a le monde à ses pieds et compte bien le dévorer… quitte à perdre tous ceux qui auraient le malheur de l’approcher. De l’amour à la déchéance, je retrace le parcours de Philo, femme charismatique aussi forte que brisée qui, atteinte du VIH, sème sur sa route morts et malheurs dans l’espoir de fuir les siens.

Ensuite « Un extraterrestre dans les réseaux sociaux » publié en Allemagne aux éditions Muse. Un extraterrestre ! Encore une ruse qui touche la nature. Je dévoile par ce récit fantasmagorique les traces du diable qui envoya son esprit méchant sur terre, pour détruire les vies humaines à travers les réseaux sociaux.  Jovelia était la cible de Baron et finit par tomber dans le piège à cause de son ignorance et sa curiosité. Elle suivit les mauvais conseils de ses amies et parvint à envoyer sa photo nue à un inconnu dans les réseaux sociaux, en contrepartie d’une somme de 2.000 dollars américains. Une semaine plus tard, elle tomba gravement malade. Un état qui troubla ses parents et rendant le docteur incapable pour la soigner car Jovelia s’était déjà exposée à la merci de l’extraterrestre.

Le tout dernier, « Le cri d’un innocent » édité en France chez Edilivre. Il est question de donner sens à son parcours, jusque-là hostile et atypique, Kangi avait besoin d’une nouvelle direction plus sûre et précise. Serait-il possible de s’épanouir selon ses désirs ? Mais par coïncidence, Kangi rencontra dans son parcours universitaire une sublime femme charmante et aussi attrayante, qui, par sa malignité et d’un cœur tortueux, lui tendît un piège sous prétexte de viol. Dans ce roman authentique et profond, je rédige à cœur ouvert une merveilleuse et émotionnelle histoire, qui souligne tant de dégâts, d’accusations paradoxales et réversibles.

L.D.B.C : Un conseil pour ceux qui voudraient suivre vos traces ?

D.D : La porte est à jamais grandement ouverte pour toute personne qui rêve rejoindre ce sublime monde d’écrivains. Ils doivent savoir néanmoins qu’il y a des principes à respecter et les marches à suivre pour s’en sortir. Lire souvent selon votre style favori les grands auteurs qui ont osé exceller comme poète, romancier, dramaturge, essayiste… Puis commencer à écrire en écoutant la voix de votre cœur.

Propos recueillis par Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Doris Djamba

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