Prescription : quarante-cinq jours sans mariage à BrazzavilleVendredi 22 Octobre 2021 - 14:13 L’interdiction par le gouvernement des cérémonies publiques dont les mariages civils, religieux et coutumiers pour un délai de quarante-cinq jours impacte fortement les futurs mariés. Leur calendrier organisationnel prend un coup avec des pertes énormes, notamment l’achat de la nourriture, la caution des salles de fêtes, l’impression des cartes d’invitation.
Cette décision n’est pas sans conséquence sur l'organisation des cérémonies de mariage qui coûte une fortune aux familles. Certains couples enregistrent des pertes en termes de dépenses effectuées comme l’impression des cartes d’invitation, l’achat de certains produits de consommation, la consignation des salles de fête, etc. La mesure est diversement appréciée dans l’opinion publique. « Je salue la rigueur du gouvernement dans la lutte contre cet ennemi invisible. Mais je pense que les efforts consentis sont mal orientés. Certaines décisions sont de pures distractions conduisant nulle part » , estime Genny Lefouaba. « Je pense que cette décision est purement politique, car elle ne tient pas compte de son impact social sur la vie des Congolais », affirme Simon Moroninga. Entre la lenteur de la campagne de vaccination lancée il y a huit mois, mêlée au relâchement généralisé du respect des mesures barrières, la préservation de la santé publique et l’équilibre socio-économique des Congolais, le débat reste grandement ouvert. Le gouvernement a décidé de suspendre pendant 45 jours les célébrations de mariage pour faire face à une nouvelle flambée des cas de covid-19. Plus de 800 personnes ont été testées positives en 10 jours, et les cas de décès ont également augmenté. « Les cérémonies de mariage civil, religieux, de mariage coutumier et de dot sont suspendues pour une durée de 45 jours », a déclaré le ministre de la communication Thierry Moungalla.
Sarah Monguia Légendes et crédits photo :Photo: Une décoration proposée par l'agence Pili-Pili Events Notification:Non |