Crise syrienne : le médiateur onusien jette l’éponge

Cette démission, qui était attendue, prend effet à la fin de ce mois de mai. Le conflit syrien, qui a déjà fait des millions de victimes innocentes, représente un véritable « casse-tête » pour les diplomates onusiens. Aujourd’hui, plusieurs chancelleries occidentales se posent la question de savoir comment régler la crise syrienne. L’échec des accords de Genève a sans doute poussé l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères (88 ans) à quitter le navire syrien.

Pays à multiples confessions, la Syrie représente un enjeu géostratégique. La dimension religieuse a fait reculer la fougue des Occidentaux. Le président Bachar el-Assad, candidat à sa propre succession, a su jouer sur la corde sensible de la protection des minorités chrétiennes. Sa posture rappelle le « chaos » dans lequel se trouve l’Irak, la Libye et dans une moindre mesure, la Tunisie et l’Égypte.

Entre la crise ukrainienne et les divers points chauds de la planète (Mali, Centrafrique…), la communauté internationale paraît dispersée.