Mise en œuvre du PND : la majorité parlementaire entend apporter sa pierre à l’édifice

La première rencontre entre le chef du gouvernement et la nouvelle équipe dirigeante du groupe parlementaire Parti congolais du travail et alliés a permis aux deux parties d’harmoniser leur façon de travailler, tout en recherchant une complicité. « Il faut bien que, chaque fois, nous travaillions de concert pour rechercher des synergies nécessaires afin que que la chose se passe bien. Dans la mise en œuvre du PND, il n’y a pas que le gouvernement, nous sommes tous sur le terrain, nous constatons, nous voyons, mais nous avons la chance de contrôler l’action du gouvernement.  Nous ne contrôlons pas seulement l’action du gouvernement pour tirer sur l’exécutif, mais pour rechercher des solutions qui soient vitales et bien pour notre population, parce que nous sommes à son service », a expliqué Accel Arnaud Ndinga Makanda.

Selon lui, les deux parties doivent travailler ensemble pendant la mandature en cours afin de rendre la tâche facile au gouvernement et à la représentation nationale. « Je crois que si nous réalisons dans les meilleures conditions nos projets, c’est un crédit pour nous tous, pour le pays. C’est le peuple qui va en tirer profit. Nous nous sommes compris, parce que nous ne pouvons pas faire autrement, je suppose que nous allons travailler la main dans la main, et c’est cela qui est l’essentiel », a conclu le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre a, par la suite, reçu l’évêque de Trois-Rivières au Canada, Mgr Martin Laliberté. Arrivé en République du Congo dans le cadre des festivités marquant l'inauguration et la consécration de la cathédrale Christ-Roi d'Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, il est allé remercier le chef du gouvernement pour l’hospitalité légendaire des autorités congolaises durant son séjour. Accompagné de l'archevêque d'Owando, Mgr Victor Abagna Mossa, Mgr Martin Laliberté a parlé d’une expérience très joyeuse, festive, enrichissante et nourrissante pour sa propre foi. « Pour moi, cela a été une plongée dans la culture congolaise et dans la foi du peuple congolais. Je suis membre de l’Eglise catholique mais nous vivons notre foi de façon un peu différente. La foi chez nous a un trait particulier de la culture canadienne, ici j’ai gouté à la foi vécue par l’Eglise du Congo qui est pleine de chaleur, de la joie de vivre, avec de la musique où l’on laisse des émotions parler dans la célébration alors que chez moi, on vit la foi de façon un plus froide », a-t-il laissé entendre.