Divertissement : quand les jeux numériques détrônent les passe-temps traditionnels

De façon générale, le jeu fait partie du passe-temps préféré des enfants qui restent presque tout le temps à s’amuser au point où, quelque fois, ils oublient même l’heure du repas.  Selon des psychologues, le jeu contribue énormément au développement psychique et psychologique de l’enfant.

Toutefois, avant l’avènement de la technologie, du téléphone intelligent et des réseaux sociaux, les enfants congolais avaient l’habitude des jeux physiques, créatifs, stimulants et affectifs.  Il s’agit des jeux traditionnels, en l’occurrence, le « likolo », « lipato », « cache-cache », « ndzango », « mayoto », « le colin mayard », « la marraine», « silicoté » et bien d’autres encore.

 Ces jeux étaient souvent source de joie et gaieté, s’accompagnant de chants, de rire aux éclats... Des jeux intéressants, unificateurs et sains. Les enfants s’y adonnaient en toute insouciance. C’était la belle époque !

Aujourd’hui, grâce ou à cause de la technologie, la plupart de ces jeux ont été mis dans les placards car faisant partie du passé, de la vielle époque.

Rivés sur leurs téléphones, les enfants ne jouent presque plus à ces jeux ou les ignorent. Cette génération, influencée par la technologie, se divertit autrement, préférant des jeux vidéo, surfer sur internet ou encore chater sur les réseaux sociaux.

Pour aider les enfants à garder l’équilibre et tirer le meilleur parti des deux styles, traditionnel et moderne, les parents pourraient jouer le rôle de conseillers et de guides. Ils pourraient évoquer, avec leurs progénitures, des avantages et des inconvénients de chaque style de jeux et peut-être même superviser les choix de leurs plus jeunes enfants. Ainsi, ces derniers parviendraient à trouver l’équilibre entre les jeux didactiques et traditionnels. De cette façon, il serait possible de favoriser le brassage des deux styles de jeux.