Marché de la poésie 2014 : Toussaint Kafarhire répond au « questionnaire Pivot »

Votre mot préféré ?
Je ne répondrais pas comme une de mes étudiantes américaines que mon mot préféré de la langue française est parapluie. (Rires). Pour moi, ce serait paradis.

Le mot que vous détestez ?
Le mot haine.

Le son, le bruit que vous aimez ?
Celui de l'eau qui coule, comme le bruit d'un ruisseau, l'eau qui coule sur le toit ou sur les fenêtres. Mais aussi le bruit des chants d'oiseau au petit matin.

Le son, le bruit que vous détestez ?
La musique métal.

Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?
Il m'arrive rarement de jurer. Parfois s'échappe de mes lèvres un « Oh, my God ! »*

La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?
Un bel oiseau.

Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?
Bien vécu, mon fils !

Comment vous est venue l'envie d'écrire ?
La distance entre la beauté de mon pays et les conditions sociales.

Que cherchez-vous à traduire par vos poèmes ?
Ce que j'estime être universel pour tout être humain et qui n'est pas contingent à un pays, une race ou un sexe. Ce qui fait l'unité de l'humanité par-delà tous les « accidents ».

Votre actualité littéraire ?
Je travaille sur plusieurs projets : un essai sur la place de la religion en Afrique, un recueil de poèmes dont la plus grande part est dédiée au grand frère Gabriel Okoundji, homme de la parole essentielle.

* Toussaint Kafarhire vit aux États-Unis