Diplôme

Il y a encore eu, cette année, de faux diplômes présentés aux examens d’entrée dans des écoles et instituts, pas toujours des moindres. La dernière forfaiture en date s’est produite lors des concours de l’enseignement technique et professionnel organisés ce mois-ci. Mais dans le cadre de leur exercice de contrôle routinier, les services habilités ont recouru à la matrice originelle pour déceler les fraudes.

Le constat révèle, depuis plusieurs années déjà, les mêmes faces cachées de cette pratique frauduleuse qui n’honore pas le système éducatif et entache la crédibilité du diplôme congolais. En effet, la plupart des candidats qui s’y adonnent falsifient leurs propres diplômes en réduisant leur âge afin de répondre aux critères y afférents. D’autres, par contre, trafiquent les diplômes pour candidater.

La sanction prise par les gestionnaires du système éducatif pour réprimander ces actes se limite souvent à écarter les candidats qui présentent des faux diplômes. Personne pourtant ne semble dissuadé par une telle sanction au regard des cas de récidive. Il faudrait sans nul doute appliquer la loi dans toute sa rigueur pour exorciser l’école congolaise de cette pratique et tant d’autres qui la tirent vers le bas.

Présenter un faux diplôme pour participer à un examen ou un concours est un acte délibéré de ‘’faux et usage de faux’’, condamné par la loi. Les gestionnaires du système éducatif ne devraient pas baisser les bras. Il y va de la réputation de l’école.