Entrepreneuriat : les PME et PMI féminines appelées à se formaliserMercredi 18 Septembre 2024 - 16:52 La ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a, lors du forum économique des femmes entrepreneures qui s’est clôturé le 17 septembre à Brazzaville, invité les petites et moyennes entreprises et les petites et moyennes industries (PME et PMI) féminines à se formaliser afin de bénéficier des opportunités qu’offrira la zone de libre-échange continentale et africaine (Zlécaf). « Pour être bénéficiaire de la Zlécaf, les femmes cheffes d’entreprises doivent activement être les premières à formaliser leurs activités économiques, se former, s’informer et décider d’être des actrices de tout ce qui se passe dans la vie économique », a-t-elle souligné à l’occasion de la première édition du forum économique des femmes. Intervenant sur le thème « Développement d’une politique régionale des PME et PMI féminines : pertinence et défis de la Zlécaf », Lydia Mikolo a fait savoir que les femmes, quand il s'agit de les formaliser, on ne les retrouve plus. En 2024 par exemple, au premier et deuxième trimestres, environ 26 % d’entreprises ont été formalisées alors que, dans l’informel, on trouve près de 80% d’entreprises créées, a poursuivi la ministre des PME, avant de relever que c’est l’une des problématiques que le ministère s’attelle à résoudre. « En ce qui concerne la Zlécaf, il faut noter qu’il y a encore du chemin à faire, car il faut choisir le système de normes. Si nos produits ne sont pas normés, il n’y a pas de Zlécaf pour nous. Et les femmes doivent être les premières à porter la normalisation de leurs produits pour qu’ils soient vendus à l’espace Cémac », a-t-elle encouragé. Outre le thème cité plus haut, les échanges lors dudit forum ont porté également sur les enjeux de la coopération Sud-Sud, avec l’ambition de créer des ponts entre les pays africains en vue de favoriser une croissance mutuelle. Pour la présidente et fondatrice de la Chambre nationale des femmes cheffes d’entreprises et entrepreneures du Congo, Flavie Lombo, ce premier Wef constitue un pas important vers une meilleure intégration des femmes dans le tissu entrepreneurial congolais et africain. Il marque le début d’une série d’actions visant à encourager le leadership féminin et à favoriser une croissance économique harmonieuse. Rappelons que la première édition de ce forum économique a réuni non seulement des entrepreneures, mais aussi des experts de divers domaines tels que l’agriculture, le numérique, la formation et l’éducation, soulignant ainsi l’importance de la collaboration pour le développement des compétences et l’innovation en Afrique.
Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Les participantes aux panels Notification:Non |