Transports au Congo : la tutelle décline sa vision pour le secteurMercredi 5 Février 2025 - 11:00 En visite de travail à Pointe-Noire, la ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, s’est adressée le 4 février à l’ensemble des cadres et agents sous sa responsabilité. Elle a fait part de sa vision qui s’appuie sur une démarche multimodale des transports afin de tirer parti des opportunités offertes par chaque sous-système: transport routier, ferroviaire, aérien et maritime. La ministre a indiqué au cours de sa communication qu'en lui confiant le portefeuille des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, le président de la République lui offre ainsi l’honneur et le bonheur d’apporter sa contribution dans le relèvement de ce secteur. «A travers cette occasion, le président de la République m’accorde l’extraordinaire opportunité et l’extraordinaire privilège de relever avec vous, chers collaborateurs et collaboratrices, un défi de taille, celui de faire du secteur des transports un véritable catalyseur du développement économique, social et environnemental du Congo. Il faut agir vite et bien, ma vision est de construire un système de transport performant et robuste. Un secteur performant qui minimise les coûts de transactions, accroit la productivité des entreprises, favorise la satisfaction de tous les usagers de transport et constitue un moteur de la création des emplois décents. Il s’agit de promouvoir une démarche holistique du système de transport orientée vers la recherche de l’efficacité économique grâce à la mobilisation concertée de toutes les parties prenantes reposant sur une fluidité dans la circulation de l’information », a indiqué Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas. Cette vision, a-t-elle poursuivi, s’appuie sur une démarche multimodale des transports afin de tirer parti des opportunités offertes par chaque sous-système. L’ambition est de renforcer les infrastructures de connectivités résilientes aux changements climatiques, de permettre l’accès à des services de transport durables et compétitifs. Un système robuste capable d’absorber le choc de la zone de libre-échange continentale africaine qui livrera l'économie à une féroce concurrence de chaque Etat africain. Pour ce faire, elle a invité ses collaboratrices et collaborateurs à redresser la maison transport en consolidant trois éléments essentiels de son ossature, à savoir sa base, ses murs porteurs et sa charpente. Pour la ministre, nul n’ignore, en effet, le rôle du système des transports dans la dynamique de croissance de toute économie. A titre d’illustration, un système de transport efficace et sûr facilite le commerce, améliore l’accès au marché et permet la circulation optimale des biens et des personnes. Un réseau de transport dense impulse la production agricole, soutient tout processus d’industrialisation, stimule le tourisme, favorise l’investissement, libère l’énergie créatrice de tout entrepreneur. Un tel système de transport inclut assurément des infrastructures de qualité, la connectivité entre différents modes de transport, le recours aux technologies avancées, notamment en matière de dématérialisation des procédures et, enfin, inclut une gestion efficiente des structures sous tutelle. « C’est ainsi que sous l’impulsion du président de la République, le Congo s’est engagé depuis plusieurs années dans un vaste programme de modernisation de ses infrastructures de transport. La reconquête de la vocation de notre pays comme pays de transit en étant le point de mire. Cet engagement se traduit par des investissements importants afin notamment de favoriser le désenclavement des régions intérieures ainsi que l’intégration économique avec les pays voisins, tout en recherchant l’amélioration de la compétitivité des entreprises. Accroître la connectivité entre différents modes de transport, accélérer le recours aux technologies avancées et militer pour une gestion efficiente des structures sous tutelle devraient s’inscrire dans le même élan. Le but visé par l’exécutif est de faire du secteur des transports, un baromètre dans l’atteinte des objectifs du développement durable », a expliqué Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas. Par ailleurs, la ministre a reconnu que ce secteur rencontre des difficultés structurelles persistantes et des contraintes conjoncturelles sévères qui conduisent à un constat amer. Séverin Ibara Légendes et crédits photo : 1- La ministre s'adressant à ses collaborateurs / Adiac
2- Une vue des participants / Adiac Notification:Non |