Développement durable : les membres du RDHD édifiés sur les enjeux du Processus REDD+

Samedi 16 Août 2014 - 11:45

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Majep Obama, coordonateur interafricain du Réseau développement humain durable (RDHD) a fait le 10 août dernier à Pointe-Noire la restitution des différents ateliers tenus en début du mois, respectivement à Brazzaville et Pointe-Noire.

Devant les membres du RDHD, il a rappelé que la phase de préparation du Processus REDD+ comme l’ont reconnu les participants à l’atelier de Pointe-Noire et Kouilou dirigé par Pierre Claver Bouzanga, coordonnateur national REDD+ avec pour principal thème « La Consolidation de la stratégie nationale REDD+ de la République du Congo » vise dix principaux résultats spécifiques qui vont permettre naturellement d’atteindre trois résultats globaux ou généraux. « Au niveau du Congo Brazzaville, le Processus  REDD+ enclenché depuis 2005 a été inscrit comme outil de développement durable d’une part et comme pilier de l’économie verte d’autre part », a rappelé Majep Obama, écologiste-chercheur, coordonnateur interafricain du RDHD.

« Formation d’Ong et associations en montage et gestion des projets REDD+ », tel a été le thème de l’atelier de Brazzaville qui a bénéficié de l’appui du Fonds forestier du Bassin du Congo (CBFF) à travers la Banque africaine de développement et dont les trois autres pays impliqués sont le Cameroun, le Gabon et la République centrafricaine. L’Ong RDHD a participé à cet atelier en tant que membre de la CEFDHAC (Conférence sur les écosystèmes forestiers denses et humides d’Afrique centrale), une structure faitière de la société civile, présidée au Congo Brazzaville par Joël Loumeto.

Majep Obama a rappelé aux membres du RDHD le but de l’atelier à savoir favoriser l’émergence d’un cadre institutionnel participatif et équitable contribuant efficacement à l’amélioration des conditions de vie des populations et à la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) comme l’ont dit les experts-encadreurs de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) venus du Cameroun. « Étant donné que le Processus REDD+ est un outil de développement durable et pilier de l’économie verte, nous membres de la CEFDHAC en général et ceux du REDD+ en particulier, devons mettre tout en œuvre pour garantir cette option futuriste qui permet naturellement d’optimiser la croissance économique, la préservation des ressources écologiques et éventuellement le progrès social en République du Congo » a-t-il renchéri.

Face aux nombreux enjeux liés à ce processus et aux nombreux défis à relever, Majep Obama a conclu : « Nous devons capitaliser cette émergence du cadre institutionnel, gage sûr de la réduction de l’extrême pauvreté de nos populations locales et riveraines, très vulnérables au changement climatique ».  

Le Processus REED+ consiste à lutter contre les changements climatiques, la déforestation, la dégradation des forêts, en vue de la gestion durable des forêts, la conservation de la biodiversité et l’accroissement des stocks de carbone pour permettre à ces forêts de contribuer à l’atténuation des changements climatiques globaux, la lutte contre la pauvreté, le développement durable.       

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Une forêt victime de la déforestation dans le Kouilou Crédit photo"Adiac"