Ces deux marchés modernes seront érigés sur l’aire périurbaine de Ngoyo et de Mongo Kamba. Ils auront pour vocation de soulager les populations riveraines contraintes, aujourd'hui, de parcourir des kilomètres pour faire leurs emplettes.
D’après les responsables du projet, le site de Ngoyo va s’étendre sur une superficie de 10 592 m2 et son marché disposera de 2 500 places. Par contre celui de Mongo Kamba aura une superficie de 7 900m2 avec un marché de 1 700 places. Ces espaces seront également dotés de restaurants, parkings et boutiques.
Depuis que la promesse a été faite, rien ne témoigne de la construction imminente desdits marchés, le site de Mongo Kamba étant toujours occupé par les vendeurs de graviers et celui de Ngoyo servant d’aire de jeu pour les jeunes. Pourtant ces infrastructures de base font partie du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU) de la ville de Pointe-Noire. Un projet du gouvernement congolais cofinancé par la Banque mondiale (BM). Il y a quelques mois en effet que Roland Bouiti Viaudo, maire de la ville de Pointe-Noire, et une délégation de la BM, visitaient les sites où seront érigés ces marchés modernes. Il faut dire qu’à Pointe-Noire, les conditions dans les marchés sont presque les mêmes et souvent alarmantes. Dans la plupart du temps, ces marchés sont couverts d’immondices et manquent parfois de sanitaires.
C'est ainsi que la municipalité de Pointe-Noire avait affiché la volonté de rénover l’aspect de certains marchés avec, comme premier geste, la réfection du marché de la Liberté en 2013. D’autres chantiers devraient également intégrer cette politique de modernisation, notamment, la construction de marchés modernes sur l’actuel site du marché central et sur celui de Tié-Tié. Malheureusement, jusqu’aujourd’hui, les lignes restent intactes.
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