PME : la Sofide et le Fonds de soutien aux PME se consolident pour développer le secteur

Le partenariat signé entre les institutions vise  à mettre en place un programme conjoint d’accompagnement en vue de faciliter aux très petites, petites et moyennes entreprises l’accès au crédit. Ce partenariat a quatre objectifs fondamentaux, à savoir renforcer les capacités de de production et de gestion des très petites, petites et moyennes entreprises et faciliter leur accès aux crédits et marchés. Il vise également à appuyer efficacement les très petites, petites et moyennes entreprises pour augmenter la production, la transformation et la commercialisation de leurs produits. D’après les termes du contrat, le FGSPME mettra à la disposition de la Sofide, en tant qu’établissement de microfinance, un financement spécial de 50 millions FCFA. Les fonds mobilisés sont repartis en deux tranches, dont 30 millions FCFA octroyés sous forme de ligne de crédit et 20 millions comme fonds de garantie.

Conditions d’éligibilité et modalités d’octroi de crédit

Le crédit n’est uniquement octroyé qu’aux très petites, petites et moyennes entreprises, qui doivent au préalable remplir sept conditions. Au nombre de ces conditions, on note, entre autres, l’adhésion et l’ouverture d’un compte à la Sofide, la présentation de garanties réelles (titre de propriété, domiciliation des recettes) et la présentation d’un projet monté par l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises. Le crédit ne peut être attribué que sous certaines conditions, notamment le montage du dossier de crédit par le comité de crédit de la Sofide ; l’examen et la validation du projet par le comité de crédit de la même structure. Le taux d’intérêt est de 6% pour les crédits affectés sur fonds du ministère des PME et 8% sur fonds de la Sofide, pour un délai maximum de 36 mois.  

Ce partenariat a été paraphé par Jean-Paul Tsoumou, secrétaire exécutif du FGSPME et Marie Lounana-Kifouani, présidente du conseil d’administration de la Sofide, en présence de la ministre de tutelle, Yvonne Adélaïde Mougany, qui a salué l’initiative.