Opinion
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Qui ?Mardi 28 Octobre 2014 - 17:33 Oui, si l’on prend en compte les critères énoncés ici même hier, qui est aujourd’hui le mieux placé pour prendre la succession d’Abdou Diouf à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie ? Qui pourra assumer la lourde tâche que constitue la gouvernance d’une institution réunissant autour d’une même langue près de soixante nations ? Qui, dans le temps troublé où nous vivons, garantira que la marche en avant de l’OIF se poursuivra sans désemparer ? La réponse, pour nous bien sûr mais aussi pour la plupart des observateurs que nous consultons, est aussi claire qu’évidente : elle désigne Henri Lopes, écrivain renommé et diplomate chevronné qui présente toutes les qualités requises pour conduire durablement la Francophonie. Auteur de nombreux romans qui l’ont rendu célèbre sous toutes les latitudes et dont plusieurs furent distingués par des prix prestigieux, spécialiste des relations internationales dont il connaît les arcanes, l’homme qui représente le Congo en France et dans plusieurs pays européens depuis plus de quinze ans est certainement celui qui peut le mieux contribuer à accroître l’influence de la communauté francophone. Henri Lopes présente de surcroît l’avantage d’être Africain, c’est-à-dire d’appartenir à la plus grande entité humaine qui ait le français en partage. Et comme le Bassin du Congo, dont il est un fils attentif, rassemble le plus grand nombre de francophones à l’échelle de la planète, il serait logique qu’après l’Afrique de l’Ouest le choix des hommes d’État réunis à Dakar, ce 29 novembre 2014, se porte sur un homme issu de l’Afrique centrale, ce monde en pleine effervescence qui s’impose au fil des années comme l’un des plus créatifs dans le domaine des arts et des lettres. N’anticipons pas sur la décision que prendront, à la fin de ce mois, les nations réunies au sein de l’OIF, mais soulignons, ici, le fait que la désignation du nouveau Secrétaire général de l’OIF enverra un signal fort aux Grands de ce monde. Tout particulièrement à la France qui, plus que jamais dans le moment troublé qu’elle traverse, a besoin d’avoir comme interlocuteur, à la tête de l’OIF, un homme convaincu au tréfonds de lui-même de l’importance de la langue française dans la marche en avant de l’espèce humaine. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |