Rencontres citoyennes : le MJCCI conscientise la jeunesse

Créé pour favoriser l’épanouissement de la couche juvénile dans tous les domaines, le Mouvement de la jeunesse congolaise pour le changement intégral (MJCCI) organise des rencontres citoyennes dans différents arrondissements de la capitale.

Après Talangai, Djiri, Mfilou, Madibou, Makélékélé, Moungali, le tour est venu à la jeunesse de Bacongo de porter ses doléances au coordonnateur national de cette formation juvénile, Donald Mobobola. « Trop c’est trop », a-t-elle fustigé le 20 février à Brazzaville. Décidés à faire entendre leur voix, ces jeunes n'ont pour la plupart qu’un seul souhait : la mise en chantier d’une politique d’emploi en faveur de cette couche sociale, et cela, sans discrimination.

Perçu comme un outil qui permettra de rétablir la jeunesse congolaise dans ses droits, le MJCCI prône la création des conditions favorables à la participation de la jeunesse à la gestion de la chose publique dans toutes les sphères de prise de décisions. « Nous prônons la réforme de nos institutions afin que soit prise en compte la place de la jeunesse dans la gestion du pays. La jeunesse doit être sur tous les fronts pour que soit manifeste la répartition équitable de la richesse nationale, car celle-ci représente plus de 70% de la population congolaise », a déclaré le coordonnateur national du MJCCI.

Pour ce faire, il a appelé au changement des mentalités avant de condamner les actes de vandalisme et l’incivisme dont fait montre la jeunesse congolaise ces dernières années. « La jeunesse a un rôle à jouer pour conduire notre pays à l’émergence. Nous avons une grande responsabilité vis-à-vis de l’État, de notre pays et de ce que nous voulons qu’il soit. Combien y a-t-il des jeunes au Gouvernement ? Au Sénat ? Et à l’Assemblée nationale ? Vous comprenez chers jeunes qu’il y a un problème. Nous devons nous lever comme un seul homme pour faire entendre notre voix », a-t-il lancé.

Notons que ce mouvement n’est ni un parti politique, ni une association politique mais un rassemblement d’une jeunesse incolore qui lutte pour le changement intégral au regard du mode de gestion institutionnelle actuel.