Finances : Matata Ponyo disposé à accompagner la BCC

Tout en instruisant  les autorités  de l’institut d’émission à privilégier la bonne gouvernance comme mode de gestion, Matata Ponyo souligne qu’avant d’obtenir toute aide extérieure, il est important que la BCC fasse preuve d’une ferme volonté d’avancer. « Si la BCC peut disposer des meilleurs défenseurs, je compte parmi ceux-là », soutient-il, tout en ajoutant que la bonne gouvernance est synonyme de la rationalisation des dépenses.  « Je suis disposé à accompagner la BCC, mais il faut que ça soit un travail d’équipe. Nous souhaitons que la BCC avance. Tant que la BCC manifestera sa volonté d’avancer en termes de gouvernance, elle aura toujours le soutien du gouvernement », a renchéri Matata Ponyo. Accompagné du ministre de Finances, Henri Yav Muland  et celui de l’Économie nationale, Modeste Bahati Lukwebo,  Matata Ponyo a visité plusieurs directions de la BCC dont l’hôtel de monnaies, la trésorerie, la direction de ressources humaines, l’informatique… Satisfait de la visite du Premier ministre, le gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo, a expliqué à son hôte de marque  les difficultés auxquelles  fait face l’institut d’émission tel que l’état de délabrement des sièges provinciaux qui,  faute d’être servis régulièrement par l’électricité de la Snél recourent aux groupes électrogènes.

En dépit de toutes ces difficultés, Deogratias Mutombo reconnaît que des efforts sont en train d’être faits pour que les choses avancent.  Pour corroborer ses propos, il évoque les travaux de réhabilitation des sièges provinciaux entamés depuis quelque temps sur fonds propres.  Depuis qu’il est à la tête de la BCC, le gouverneur Deogratias Mutombo a initié plusieurs réformes, la dernière en date est l’accord de Swap. À ce sujet, Deogratias Mutombo explique au Premier ministre que la signature de l’accord de Swap interviendra le 29 mai. Au terme de cet accord, la Société financière Internationale (SFI) devra octroyer 50 millions USD à l’institut d’émission qui, à son tour, remettra l’équivalent en Francs congolais du même montant à la SFI. Avec ces fonds, la SFI devra éventuellement procéder à l’octroi des crédits en francs congolais aux petites et moyennes entreprises congolaises ainsi qu’au financement des projets de développement en RDC.