Énergie : la RDC et l’Afrique du Sud réaffirment leur coopérationMercredi 25 Septembre 2013 - 18:30 Les deux États ont convenu de finaliser l’accord en la matière qui sera signé dans les prochains jours et qui les permettra d’œuvrer ensemble dans ce domaine. Le ministre congolais des Ressources hydrauliques et électricité, Bruno Kapandji Kalala, et son homologue sud-africain en charge de l’Énergie, Dikobe Ben Martins, ont discuté, du 22 au 25 septembre à Kinshasa, des questions bilatérales et régionales. La rencontre entre ces deux personnalités et leurs équipes respectives a réaffirmé la volonté des deux pays de coopérer dans le domaine de l’énergie. Dans cette optique, les deux ministres en charge de l’Énergie se sont engagés à finaliser un accord à signer qui devra permettre à leurs pays d’œuvrer ensemble en matière d’énergie, y compris les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les initiatives d’accès à l’énergie. « L’importance du Grand Inga pour la RDC et l’Afrique du Sud est tout à fait claire », a souligné Dikobe Ben Martins. Relavant que l’énergie reste le moteur du développement économique, les deux ministres ont noté les opportunités offertes par le Barrage d’Inga pour la sous-région, le continent et la planète tout entière. Ce qui les a amenés à souhaiter que le Traité du projet hydroélectrique du Grand Inga soit signé avant octobre. « Ce traité fournira un cadre juridique permettant aux deux gouvernements de travailler ensemble sur le projet Grand Inga », ont-ils appuyé. Un atout pour la sécurité énergétique Le Grand Inga, a-t-il été signalé, fournira de l’énergie à usage domestique, commercial et industriel. Il créera des emplois et renforcera la sécurité énergétique. « Il appuiera également l’initiative de l’ONU sur l’énergie durable pour tous, qui est une solution énergétique propre et durable pour accroître l’accès à l’énergie », ont-ils affirmé. De plus, ce projet permettra de débloquer le potentiel économique de la RDC et celui de l’Afrique du Sud, mais il revêt aussi une importance dans le développement de la région Afrique australe et du centre », a souligné le ministre sud-africain. La réunion de Kinshasa a également permis la présentation, par des experts, des conclusions des résultats des études de faisabilité d’Inga 3. Le ministre congolais a expliqué à son hôte le contenu de la feuille de route de l’actuel processus de sélection du développeur du projet Inga 3 basse chute (BC) ainsi que les options techniques financières et institutionnelles levées par le gouvernement pour la mise en œuvre de ce projet. « Nous sommes engagés à fournir tous les efforts possibles pour nous assurer que les travaux de construction du barrage d’Inga 3 BC puissent commencer en octobre 2015. Nous nous sommes accordés à nous consulter mutuellement et de façon régulière, ainsi que de permettre à nos collaborateurs respectifs de continuer à travailler sur le projet », ont rassuré les deux ministres. Le ministre sud africain accompagné de deux fonctionnaires du ministère sud-africain en charge de l’Énergie a été invité par Bruno Kapandji Kalala pour une visite de travail en RDC. Cette réunion a été précédée, du 20 au 21 septembre, d’un atelier international sur les résultats des études de faisabilité sur le développement d’Inga 3 BC et ses lignes de transport associées. À en croire le communiqué conjoint produit à la fin des discussions, le niveau de participation des représentants des gouvernements africains et l’intérêt manifesté par les autres pays ainsi que des structures présentes au cours cet atelier assurent sur le début des prochaines étapes afin que d’ici 2020, le premier mégawatt soit produit. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo1 :Signature des documents par Bruno Kapandji et Dikobe Ben Martins
Photo2: Les membres des deux délégations sur le site d'Inga |