Le Congo organise le secteur privé de la Santé

Samedi 23 Mai 2015 - 11:54

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Les lignes directrices pour consolider les conclusions de cet avant-projet ont été soumises à des représentants des administrations publiques et privées, de la santé pour adoption et validation.

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de cet avant-projet, un atelier de validation de cette loi s’est tenu le 22 mai, à Brazzaville, sous le patronage de l’inspecteur général de la santé, le professeur Richard Bileckot.

Organisé par le Programme initiative santé an Afrique du Groupe de la Banque mondiale (HIA), la validation de cet avant-projet régissant le secteur privé de la santé était une étape importante afin d’assoir les bases d’un assainissent du secteur privé de la santé au Congo. Elle permettra la création d’un environnement favorable non seulement au développement structurel de la santé, mais aussi au développement d’un dialogue public privé afin d’aboutir à la mise en place d’un partenariat public privé durable et efficace permettant d’offrir des soins de qualité aux populations ; gage d’une collaboration réelle pour l’atteinte des objectifs du millénaire.

Ce processus vise également à l’établissement d’un climat d’investissement favorable au développement du secteur privé de la santé. Ces objectifs sont les suivants : doter le secteur privé d’un cadre législatif afin de le rendre plus efficient ; assainir le secteur privé de la santé en le débarrassant de tous ceux qui ne remplissent pas les conditions d’exercice en clientèle privé ; contraindre les structures privées de santé à se doter d’équipements modernes et performant ; et enfin, contraindre le secteur privé de la santé à se doter d’un personnel compétent et formé.

Ainsi, sous l’égide d’un cabinet juridique recruté pour la circonstance, des concertations ont été menées avec l’ensemble des acteurs dans le domaine public au niveau de Pointe-Noire et de Brazzaville. Les points suivants ont particulièrement suscité les débats tout au long des concertations, notamment : les questions relatives à la bi-appartenance des professionnels de la santé, plus particulièrement les médecins ; les conditions d’ouverture d’une structure sanitaire privée, notamment sur le nombre d’années d’exercice de la profession avant d’officier dans le privé ; la nécessité d’être couvert par une assurance comme condition d’exercer ; l’identification des paramédicaux ; la pertinence de réglementer l’exercice de la médecine traditionnelle ; les allègements fiscaux ; et enfin, la facilitation de l’accès aux financements des structures sanitaires privées.

Guillaume Ondzé

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