Football : la FIFA secouée par des cas de corruption

Cinq Sud-Américains et deux britanniques, tous cadres et dirigeants du football, ont été arrêtés dans la matinée du 27 mai à Zurich en Suisse, à la demande des autorités américaines. Ils sont soupçonnés de corruption sur l’attribution des Coupes du monde 2018 en Russie et 2022 au Qatar. Le ministère suisse de la Justice s’est saisi du dossier. « Des représentants des médias sportifs et des sociétés de marketing sportifs seraient impliqués dans des versements (de pots de vins) à de hauts fonctionnaires d’organisations footballistiques (comme la FIFA ou des fédérations affiliées) », a indiqué le ministre suisse de la Justice sur le site de Radio France Internationale (RFI). Pour les autorités suisses,  « l'entente relative à ces actes aurait été conclue aux Etats-Unis, où ont également eu lieu les préparatifs. Des paiements auraient transité par des banques américaines. » Une enquête a été ouverte.

La justice américaine a ainsi résolu d’inculper plusieurs responsables pour les faits présumés de corruption au cours des 24 dernières années. Il s’agit, entre autres, du vice-président de la Fifa et président de la Concacaf, Jeffrey Webb, Eduardo Li, membre des comités exécutifs de la Fifa et de la Concacaf, Julio Rocha, chargée de développement, Costas Takkas qui est attaché au cabinet du président de la Concacaf, l’actuel vice-président de la Fifa, Eugenio Figueredo et bien d’autres.

Tout ceci arrive alors que le Congrès de la Fédération internationale de football association (Fifa) s’ouvre le 29 mai. Il débouchera sur l’élection du président de la structure. De quoi se demander sur quel climat ce congrès électif se tiendra-t-il.