Santé : des prestataires en formation sur la communication en nutritionJeudi 11 Juin 2015 - 16:00 Un atelier technique de formation des acteurs de terrains axé sur la communication pour le changement de comportement en nutrition , notamment sur la nutrition de l’enfant, de la FEFA, des PVVIH et des tuberculeux s’est ouvert le 11 juin à Brazzaville. Il vise à former des prestataires en service de santé et sociaux. L’objectif est non seulement de faire acquérir auxdits prestataires des compétences dans l’animation d’une séance de communication pour le changement de comportement (CCC) en nutrition, mais aussi d'être à même d’utiliser les outils de la CCC nutrition et de faire le rapportage des activités de communication en nutrition. Cette rencontre, qui durera trois jours, vise à former les agents de santé et des affaires sociales afin qu'ils soient capables de remédier à la situation de morbidité, à l'insuffisance ponderale et au retard de croissance en République du Congo. « Nous avons de sérieux problèmes de malnutrition dans notre pays et surtout la malnutrition chronique qui est de 24%. Et nous devons savoir que la malnutrition chronique a beaucoup de conséquences néfastes qui sont irréversibles, c’est-à-dire, des choses qu’on ne peut rattraper », a déclaré dans son mot d’ouverture le chef de service alimentation nutrition à la direction de l’hygiène publique au ministère des Affaires sociales, Odette Dathet. « Quand un enfant souffre de la malnutrition chronique, son quotient intellectuel baisse. Il aura même des problèmes au niveau scolaire. Il va falloir que nous fassions tous nos efforts pour que cela n’arrive pas à nos enfants », a-t-elle poursuivi. Intervenant à son tour, le représentant adjoint du PAM au Congo, Koffi Akakpo, a rappelé aux prestataires que « la malnutrition chronique est une sorte de malnutrition malicieuse ». Ainsi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a décidé d’appuyer le gouvernement congolais par la mise en œuvre d’un Programme 2015-2018 incluant un volet « Nutrition ». Ce dernier a prévu de s’appuyer sur une stratégie de communication pour le changement de comportements (CCC) qui devra permettre l’augmentation de l’accès aux services de nutrition et promouvoir les bonnes pratiques de nutrition et d'interventions sensibles à la nutrition parmi les couches suivantes : femmes enceintes et femmes allaitantes, jusqu’à l’âge de 2 ans de l’enfant, soit durant les 1000 premiers jours de l’existence du bébé ; enfants de 0 à 5 ans ; personnes vivant avec le VIH-SIDA et celles souffrant de tuberculose ; et enfin, les enfants scolarisés de 6 à 12 ans. Guillaume Ondzé Notification:Non |