Riposte sanitaire en cas de catastrophe : 40 médecins et infirmiers formés par les Américains

Il était question d’améliorer leurs compétences au sein des services d’intervention d’urgence pendant les crises – y compris les militaires et les civils.

Cet atelier, troisième du genre, a été organisé dans le cadre du partenariat établi entre l’ambassade des Etats-Unis au Congo à travers les instructeurs de l’Institut de défense pour les opérations médicales (DIMO) et le gouvernement congolais.

Au cours de cet atelier, qui a duré deux semaines, les participants ont peaufiné leurs connaissances sur plusieurs aspects notamment l’acquisition de nouveaux gestes, réflexes, et de nouveaux schémas du dispositif d’organisation qui, « permettront, je suis persuadé, d’assurer une prise en charge efficient et efficace des patients et victimes éventuels en cas de catastrophe », a indiqué dans son mot de clôture le représentant du directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, Benjamin Ossombo, à l’endroit des apprenants.

Pour lui, cette formation n’est pas une fin en soi, mais plutôt une étape dans le processus de mise en place du dispositif national de préparation et riposte sanitaire en cas de catastrophe. Il s’est réjoui du fait que le plan stratégique de riposte 2012-2016 en cours sera réactualisé, revigoré et une feuille de route sera élaborée pour la circonstance. Terminant sur la question, il a annoncé que des exercices de préparation et de réponse aux catastrophes seront également programmés en collaboration avec les experts américains afin de permettre aux participants de garder et entretenir les connaissances acquises et tester le dispositif.

Pour sa part, l’ambassadrice des Etats-Unis au Congo, Stéphanie Sullivan , a remercié les ministères de la défense et la santé pour leur engagement dans le domaine de la sécurité à travers le renforcement des capacités. « La République du Congo est leader dans la sous-région, surtout grâce à l’envoi des troupes de maintien de la paix en République Centrafricaine et aussi pour les efforts sur la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée », a-t-elle souligné.

Elle a, par ailleurs, dans son allocution de clôture invité les participants à plus de responsabilité. « J’espère que tout ce que vous avez acquis – les réponses au trauma, aux maladies épidémiques, et aux catastrophes qui impliquent de nombreuses victimes – vous donnent la capacité de venir en aide à vos consœurs et confrères lors d’une éventuelle crise nécessitant votre réponse urgente », a-t-elle ajouté.

Le deuxième temps fort était la remise des certificats aux participants et participantes. La cérémonie s’est achevée dans une ambiance festive autour d’un repas.