Lutte contre Ebola : des responsables des médias congolais formés sur la maladie

Ce sont plus d’une quarantaine de directeurs et cadres, des radios et télévisions publiques et privées, y compris ceux des organes de presse, qui ont pris part ce vendredi à une séance de formation. Il s’agit d’une initiative du ministère de la Santé et de la population et celui de la Communication et des relations avec le Parlement en partenariat avec la représentation locale de l’Unicef.

Le souci du gouvernement congolais est d"éviter contre vents et marrées, l’arrivée sur le territoire congolais de l’épidémie Ebola qui a sévi et continue de sévir en Afrique de l’ouest. Tous les acteurs impliqués devront aider à « l’acquisition par l’ensemble de la population congolaise de comportements susceptibles d’empêcher la survenue de cette épidémie au Congo. », a déclaré le directeur de Cabinet par intérim du ministère de la Communication, Martin Songa.

Dans ce sens, sera lancée dans les jours à venir, une grande campagne nationale de sensibilisation et de mobilisation de toutes les couches sociales, sur les moyens de préventions et de protection contre le virus Ebola. « La session de formation qui s’ouvre aujourd’hui devra donc préparer les meilleures conditions pour permettre aux différents participants d’être largement édifiés entre autres sur les différents signes de la maladie, les modes de contamination, ainsi que les mesures à prendre en vue de dissiper toute rumeur. », a indiqué Martin Songa.

Ce grand programme de sensibilisation, insiste le cadre de l’Etat, ne peut s’en passer des médias, véritables moyens d’atteindre la masse populaire. « La mise en œuvre des activités préventives contre la maladie à virus Ebola, exige donc que les médias tant publics que privés s’impliquent véritablement dans la sensibilisation afin d’atteindre les objectifs visés. », a-t-il dit.

Selon le récent bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) datant du 20 mai 2015, au moins 27 015 cas pour 11 140 décès dus à cette épidémie. De l'aveu même de l'organisation, ce bilan est nettement sous-évalué. Malgré les efforts incessants de la communauté internationale, quelques cas ont encore été enregistrés en Guinée et Sierre Leone.