Fête de l'indépendance du Congo : Ouesso a tenu son pari !

Lundi 17 Août 2015 - 19:15

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Les festivités du 55ème anniversaire de l'accession du Congo à l'indépendance se sont déroulées le 15 août à Ouesso, capitale de la Sangha sous l'autorité du président de la République, Denis Sassou N'Guesso, entouré de trois de ses homologues : Teodoro Obiang-Nguema Basogo de Guinée Équatoriale et madame ; Thomas  Boni Yayi du Bénin ; Cathérine Samba Panza de Centrafrique. À leurs côtés, les Premiers ministres du Cameroun, du Tchad et du Togo.

Tout commence à 11h05 minutes lorsque le chef de l’État, chef suprême des armées, arrive au boulevard de Ouesso sous une pluie battante. Il est reçu par le chef d’état-major des Forces armées congolaises (Cemg-Fac), le général de division Guy Blanchard Okoï. Suivent la revue des troupes d’honneurs et celles de la garnison de Ouesso rangées pour la circonstance et l'inclination devant le drapeau national pour l’exécution de l’hymne national.

Quand résonnent les 21 coups de canon

En effet, cette pratique d’usage consistait, au cours des siècles passés, à tirer 101 coups de canon en l’honneur du « souverain » en visite officielle. C’est au moyen d’obusiers de 122mm D-30 que le premier régiment d’artillerie Sol-Sol a exécuté les 21 coups de canons.

L’autorisation donnée, le défilé militaire qui a été marqué par trois temps forts, à savoir le défilé pédestre, motorisé et aérien, s’est ouvert par le passage d’un détachement de l’armée de l’air suivi du passage de la musique principale des Forces armées congolaises composée de la batterie et l’harmonie.

Le passage du drapeau de la gendarmerie nationale a été placé sous la conduite du lieutenant-colonel Hermann Mouassiposso. Il y a eu le passage de la Garde républicaine, du personnel féminin de la gendarmerie, du carré mixte "école de gendarmerie nationale et l’unité territoriale", du groupement de gendarmerie mobile.

"Sauver ou périr"

Tour à tour sont passés : les carrés de la police nationale ; de la sécurité civile qui a pour devise « sauver ou périr » avec, à sa tête, le commandant de police Gervais Simplice Moumbéhou ; du personnel féminin de la police avec à sa tête, le sous-lieutenant Claude Christelle Olokabeka,

Les unités de l’état-major général des FAC qui ont pour devise « anticiper, planifier, conduire » ont damné aussi le macadam du boulevard de Ouesso. Il y a eu le passage tour à tour du bataillon des transmissions ; le bataillon des sports militaires ; les unités du commandement de la logistique pour « faire vivre et combattre » ; les unités de la direction centrale des renseignements militaires « Dans les eaux, sur la terre et dans les airs, les profondeurs toujours » ; le passage de la Marine nationale alors que le carré du personnel féminin qui a reçu une salve d’applaudissements a été placé sous la conduite de l’enseigne de vaisseau de 2è classe Diane Ngombe-Ngala. L’un des moments spéciaux a été le passage du détachement du Groupement para commando (GPC) dont la devise « Jusqu’au bout faire face » a frappée le public curieux.

Paramilitaires, automobilistes et avions militaires...

Ce sont les services de Douanes congolaises qui ont damné avant le macadam. L’autre corps paramilitaire qui a défilé, c’est la direction départementale des Eaux et forêts.

Le défilé motorisé a été marqué par le passage du parc automobile des corps de la composante de la force publique. Au ciel planaient les MI24, MI8, II 76. À l’issue du défilé militaire, le chef de l’État a félicité le commandant des troupes pour la bonne tenue des éléments et le bon déroulement du défilé.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : le chef suprême des armées passant en revue les troupes de la garnison de Ouesso Photo 2 : le président de la République autorisant de commencer le défilé Photo 3 : la musique principale des FAC Photo 4 : le groupement para commando en pleine parade

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