Hydraulique : cinq centres semi-urbains vont s’offrir un système fiable d’adduction d’eau potable

Samedi 31 Octobre 2015 - 11:00

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Les experts nationaux œuvrant dans le secteur de l’eau et l’assainissement examinent, depuis le 30 octobre à Brazzaville, les rapports d’avant projets sommaires de cinq centres semi-urbains.

Il s’agit notamment des rapports concernant les centres semi-urbains de Bouansa, Boudji, Gamboma, Mouyondzi et Ongogni. Dans ces localités, le projet d’études de développement des systèmes d’administration en eau potable et assainissement (Saepa) et de renforcement des capacités opérationnelles du Fonds de développement du secteur de l’eau va introduire les systèmes d’adduction d’eau potable.

Ces rapports ont été élaborés dans le cadre de la 2e phase du projet d’études de développement des systèmes d’administration en eau potable et assainissement (Saepa) et de renforcement des capacités opérationnelles du Fonds de développement du secteur de l’eau.

Pour les cinq centres semi-urbains, les participants à cet atelier représentant les institutions vont aussi adopter les options de captage d’eau et leurs variantes. De même, ils vont  amender les plans de réseau de distribution d’eau potable de ces localités.

Le coût global des études de faisabilité s'élève à 600 millions de francs CFA. Par contre, le coût total pour l’exécution de ce projet est estimé à 106 milliards pour les cinq centres semi-urbains selon l’ingénieur de suivi du projet, Didas Amboulou.

Les coûts d’exécution de ce projet varient d’une localité à une autre selon la densité démographique du centre semi-urbain.

« Dans le centre semi-urbain de Bouansa, après analyse technique, nous avons retenu le captage du cours d’eau du Niari. Le coût estimatif est de onze milliards. Pour le centre d’Ongogni, l’option retenue est le captage d’eau souterrain et il n’y a qu’une seule variante dont le coût est approximatif à 11 milliards de francs CFA. A Boudji, il est retenu la densification du réseau à l’intérieur tout comme à l’extérieur pour un coût de 800 millions de francs CFA », a indiqué Aristide Zipi, consultant du projet.   

Dès que ce projet sera adopté à la table ronde des bailleurs de fonds qui se tiendra en février 2016, il s’exécutera dans une durée de deux à quatre ans, selon le centre semi-urbain.

Pour plus de traçabilité et de responsabilité commune, le directeur de cabinet au ministère de l’Energie et de l’hydraulique, Georges Roger Adzama, a recommandé : « le principe participatif et un examen minutieux des documents soumis à l’appréciation des séminaristes. Il s’est félicité de l’apport de la facilité africaine de l’eau, partenaire incontournable de ce projet ».

Fortuné Ibara

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