opération Barkhane et Sangaris: vigilance et solidarité s’imposent

Samedi 14 Novembre 2015 - 12:53

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L’Etat-major des armées françaises(EMA) a fait le bilan de la semaine des opérations Barkhane  dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) et Sangaris en Centrafrique.

Barkhane : « une logique de solidarité vis-à-vis des forces armées partenaires » 

Sur la force Barkhane qui lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne (BSS), on note un premier ravitaillement aérien, en vol, d’un hélicoptère Caracal par un C130 Hercules américain, ainsi que la mise en place d’un cycle d’instructions opérationnelles au profit de 150 soldats maliens déployés à Gao, au Mali.

Cette opération a été réalisée dans le cadre de la coordination des opérations multipartites, dont la mission d’instruction vise à harmoniser les procédures de travail entre militaires français et maliens.

L’EMA est revenu sur la visite du général d’armée, Pierre de Villiers, les 2 et 4 novembre, à Ouagadougou( Burkina Faso), pour assister à la 4ème réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la BSS coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme.

Cette réunion a permis la signature, par les chefs d’état-major, d’une charte précisant le volet militaire de leur coopération transfrontalière,dénommée: « Charte de fonctionnement du partenariat militaire de coopération transfrontalière des forces armées du G5 Sahel ».

Le général de Villiers a rappelé que « l’opération Barkhane constitue l’effort prioritaire des armées françaises. Elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national et une logique de solidarité vis-à-vis des forces armées partenaires ».

Sangaris : la nécessité d’une vigilance constante des forces internationales

En Centrafrique, l’EMA souligne que la situation reste fragile. A Bangui, il constate toujours une concentration des tensions intercommunautaires. Ce qui « nécessite une vigilance constante des forces internationales, en particulier, dans les arrondissements situés au sud de la capitale( 3ème et 6ème arrondissement) ».

Les forces Sangaris  seraient intervenues à plusieurs reprises «  de façon autonome ou en appui direct » de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca), indique l’EMA. Les éléments français ont ainsi été engagés dans « des accrochages d’intensité variable, au cours desquels aucune perte n’a été subie », poursuit l’EMA.

Dans ce contexte, la force Sangaris  a décidé de maintenir un dispositif de réaction rapide lui permettant d’intervenir, en appui des Casques bleus de l’ONU, dans les zones de tensions. En province, la situation semble plus calme malgré, là encore, la persistance  des tensions, conclut l’EMA. 

Noël Ndong

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