Plan et intégration : Raphaël Mokoko s’engage à améliorer la qualité des dépenses publiquesJeudi 21 Janvier 2016 - 18:00 Afin d’éviter que la République du Congo ne replonge dans l’endettement, malgré l’effondrement des prix du pétrole, le ministre du Plan et de l’intégration, Léon raphaêl Mokoko, se propose de poursuivre avec l’application des mesures d’assainissement. Il s’agit notamment d’améliorer de façon permanente la qualité de la dépense, de programmer les investissements et d’être plus prudent sur les nouveaux engagements financiers. « Nous devons réévaluer toutes niches qui auraient permis d’accroître nos recettes en élaguant au mieux les privilèges fiscaux, simplifiant les procédures améliorant le climat des affaires et luttant contre les antivaleurs », a déclaré Raphaël Mokoko, lors de la cérémonie d’échanges de vœux avec ses collaborateurs et ainsi que les partenaires économiques du Congo. Une occasion lui ayant également permis de faire des projections de son ministère durant l’année en cours. « Le cadre de gestion des finances publiques amélioré aidera le Congo à élargir la base de souscription des futures émissions aux petits épargnants, ainsi que les incitations à apporter aux industriels à travers le code d’investissements », a-t-il ajouté. Par ailleurs, s’agissant de la question relative à l’intégration des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), le ministre a reconnu que les contraintes qui tiennent à leur intégralité pesaient sur l’ensemble de la sous-région. D’où, le faible niveau d’échanges commerciaux transfrontaliers qui ne représentent que 3% du volume global. Pour pallier tant soit peu ces obstacles, le Congo compte contribuer à la réalisation d’un repérage du système des frontières afin de fidéliser définitivement les limites du Congo sur terre, au niveau du fleuve puis de la mer. Aux secteurs agricole et agropastoral, le tourisme et le commerce transfrontalier, il a été demandé de concevoir des projets bancables afin de bénéficier d'appuis financiers de partenaires. Un appel particulier a été de même lancé à la Communauté internationale, d’accompagner le Congo dans le financement des infrastructures économiques en leur permettant l’accès aux ressources générales du Fonds monétaire international. De plus, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, une institution dédiée au financement des projets et programmes de développement des pays de la Cémac, devrait elle aussi, bénéficier d’une plus large possibilité de tirage que la Banque centrale seule, ne serait en mesure de couvrir. Bilan de 2015 Passant en revue de façon globale les activités de 2015, le directeur de cabinet du ministre de tutelle, Pascal Ebalé Bobassa, a indiqué que l’année dernière a été difficile du point de vue de la réalisation des perspectives macroéconomiques. Le taux de croissance a été fortement impacté par la baisse du prix du baril du pétrole au dernier trimestre 2014. De 6,4% il a été réduit en 2015, à moins de 3%. « Cette situation a conduit à deux collectifs budgétaires et à la préparation d’une matrice de réformes relative à un appui budgétaire, afin de réajuster le niveau des dépenses publiques au niveau des recettes réellement attendues », a-t-il indiqué. Pour faire face à cette situation, des réformes ont été renforcées en vue de mieux préparer la réalisation des nouveaux objectifs prévus dans le Plan national de développement (PND) 2017-2021. Au niveau de la planification, le suivi et l'évaluation de la revue à mi-parcours du PND 2012-2016 ont été réalisés. Un plan intérimaire de la stratégie nationale de développement de la statistique a été aussi élaboré pour la période allant de 2016 à 2017. Le programme pays 2015-2018 a été, quant à lui, adopté par le Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial en Italie, pour un montant de 36 milliards FCFA. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Poignet de main entre le ministre et ses invités Notification:Non |