Exécutif : les parlementaires du PCT expriment leur soutien à Clément Mouamba

Le secrétaire général du PCT a rappelé aux sénateurs et aux députés que le Premier ministre a besoin de leur soutien pour réussir la lancinante et délicate mission que le président de la République, Denis Sassou N’Guesso lui a confiée. « Monsieur le Premier ministre, voici les parlementaires qui devraient vous accompagner dans votre délicate et lancinante mission. Ils apporteront votre message dans leurs circonscriptions respectives auprès de leurs mandants », a déclaré Pierre Ngolo.

Il a rappelé, par la même occasion, les étapes qui ont conduit à l’installation de la nouvelle République en commençant, a-t-il dit, par le débat sur le changement de la Constitution jusqu’à l’élection présidentielle du 20 mars dernier. Pierre Ngolo a ainsi salué l’implication des parlementaires du PCT dans ce combat politique dont l’épilogue a constitué une nouvelle page de l’histoire du Congo.

Prenant la parole à son tour, le Premier ministre a exprimé toute sa satisfaction pour l’engagement pris par les parlementaires du PCT de l’accompagner dans sa mission républicaine, sachant, a-t-il dit, la complémentarité administrative existant entre l’exécutif et le parlement.

Clément Mouamba a informé les parlementaires du PCT qu’il a accepté, en toute responsabilité et en toute connaissance de cause, sa mission républicaine, avant d’ajouter qu’il salue le changement d’orientation politique du PCT depuis l’avènement du multipartisme.

Par ailleurs, le Premier ministre a informé les parlementaires du PCT que le gouvernement qu’il conduit inscrit son action entre autres sous le signe du dialogue avec tous les hommes politiques congolais. « Nous sommes en politique, toutefois, il peut y avoir des incompréhensions de toute nature. Mais nous nous efforcerons de les surmonter et de les solutionner », a-t-il indiqué en précisant qu’il est le Premier ministre de tous les Congolais.

En outre, Clément Mouamba a affirmé que le Congo a besoin de l’apaisement et celui-ci passe par le dialogue et le consensus. Il a rappelé, une fois de plus, aux parlementaires qu’ils ont la lourde mission de contrôler l’action gouvernementale tel que prescrit dans la Constitution du 25 octobre 2016. Ainsi, a-t-il renchéri, le gouvernement ne va plus tolérer les absences injustifiées des ministres aux travaux parlementaires auxquels ils sont invités.